Les moteurs alternatifs à Google Ask.com : un challenger qui pourrait créer la surprise

En quatrième position aux Etats-Unis avec un taux de pénétration de 4,5% (chiffres ComScore) derrière Google (63,5%), Yahoo (22%) et Microsoft (10%), Ask.com est un moteur de recherche dont la trajectoire reste à suivre. Lancée en octobre 2008, sa troisième version propose une nouvelle interface, un affichage des résultats plus rapide, et l'intégration de technologies de recherche sémantique. Grâce à cette évolution, Ask souhaite se concentrer de nouveau sur les recherches à fort volume, c'est-à-dire sur les thématiques loisir, santé et emploi.

Le moteur a été complété d'une fonction Q&A pairs permettant d'accéder, à partir de la saisie de mots clés, aux réponses apportées sur Internet à la question ou thématique correspondante. Avec l'intégration de technologies de recherche sémantique (permettant une meilleure analyse de l'index en fonction des requêtes posées), Ask fournit ainsi des résultats contextualisés plus précis.

Proposant, tout comme Microsoft Live Search, un plugin Firefox (lancé début 2008), le moteur de recherche a su se hisser avec le temps à un niveau fonctionnel équivalent à ses grands concurrents, et ce même si le nombre de réponses qu'il propose demeure généralement bien en deçà de ces derniers. Ainsi, le moteur a par exemple signé fin janvier un accord avec l'éditeur d'antivirus Symantec. Objectif affiché : identifier dans les résultats de recherche les sites présentant des risques de sécurité.

Ce rapprochement est comparable à celui opéré en 2008 entre Yahoo et McAfee, et reposant sur la solution SiteAdvisor attribuant des niveaux de confiance aux sites proposés. Chez Ask.com, comme chez Google et Yahoo, le niveau de risque pour l'internaute est illustré par un code couleur, le rouge caractérisant une alerte de sécurité (mauvaise réputation de l'hébergeur, risque d'infection par un code malveillant, etc.).