La continuité économique passe par la continuité informatique

Que ce soit lors de circonstances exceptionnelles ou en temps "d'habitus économique", le rôle de la technologie est de permettre l'activité, et de la soutenir, en assurant les connexions, qu'elles soient entre les collaborateurs ou entre terminaux.

La notion de "monde d'avec" plutôt que celle de "monde d'après" s'applique également à la technologie : celle-ci a permis la continuité d'activité des entreprises, elle doit les accompagner dans la reprise et la recherche de nouvelles pistes de croissance de façon fluide et fiable. Et cela passe par une infrastructure agile, toujours accessible et sécurisée. Qui peut en effet le plus, doit ici pouvoir le mieux.

La nécessaire permanence de la technologie

Que ce soit lors de circonstances exceptionnelles ou en temps "d’habitus économique", le rôle de la technologie est de permettre l’activité, et de la soutenir, en assurant les différentes connexions, qu’elles soient entre les collaborateurs ou entre les différents terminaux. En temps normal, cette “main invisible” est certes appréciée et considérée, mais pas nécessairement estimée à sa juste valeur. Il faut une circonstance inédite, un choc, une panne ou… un confinement mondial pour en révéler l’importance. Sans technologie, et plus précisément sans infrastructure, point de télétravail via la visioconférence, pas de continuité sociale, point de contenus partagées qui permettent de collaborer, ni de données stockées accessibles en toute sécurité. Cette permanence de la technologie est cruciale, mais elle ne s’invente pas le jour de la panne : elle résulte d’une approche stratégique proactive, adaptée et qui doit être éprouvée pour être sécurisée. 

Au commencement était l’avant 

La résilience d’une infrastructure, avant d’être mise sous tension, doit être anticipée et testée. L’anticipation doit porter sur l’ensemble de l’infrastructure, dédiée et/ou partagée, distribuée, connectant data centers et câbles terrestres et sous-marins de façon à optimiser la redondance, les charges, la vitesse de circulation et la disponibilité des données. 

Différents scénarios doivent être imaginés, les plus probables comme les plus fictifs, en tout cas ceux qui mettront à mal la permanence d’une activité numérique, qu’elle soit du télétravail ou la diffusion en direct d’un match de football. 

Cette infrastructure doit être testée, à travers les processus les plus rigoureux, les plus éprouvés et les plus documentés, pour ne laisser le moins de place possible à l’improbable, avant d’affronter le réel, adapter les plans, résoudre les éventuelles failles, et déterminer les plans de reprise, en cas de problème.

Si, à l’évidence, un confinement en moins de 48 heures était difficilement concevable, chaque pays connaît des événements sportifs ou d’actualités intenses. C’est là que le test réel intervient, et que la pertinence et l’intelligence d’une infrastructure distribuée et sécurisée se révèlent, que sa capacité à s’adapter et se moduler est déterminante, tout comme sa discrétion : son objectif est, en toute humilité, de permettre à ses utilisateurs de continuer leur activité, comme si de rien n’était, ou “comme d’habitude” selon la situation. 

Point de technologie sans humanité

Définir la meilleure technologie est une chose. Mais cette conception est définie par des humains pour des humains. La est le sens premier de la technologie. Depuis les ingénieurs qui imaginent et mettent en oeuvre l’infrastructure, jusqu’au support qui doivent pouvoir intervenir très rapidement, depuis n’importe quel point du globe, puisqu’une infrastructure est par essence inter-connectée. Pour être efficaces, ces équipes doivent compter un certain nombre d’experts, qui sont intégrés à la définition des plans d’infrastructure et à leur mise en oeuvre. Ils doivent comprendre les besoins et utilisations actuels, mais également anticiper les tendances, que ce soit les cyber mondays qui ont lieu un peu partout dans le monde depuis une dizaine d’années, la télémédecine depuis quelques mois, le télétravail actuellement. 

Surtout, ces activités sont réalisées par et pour des humains, et il convient de garder cet objectif comme le premier d’entre tous.