Quand compétitivité, agilité et cloud native vont de pair

Pour rester compétitives, les entreprises ont, aujourd'hui, tout à gagner à développer des applications cloud natives. En voici les raisons.

Aujourd’hui, l’attractivité du cloud n’est plus à prouver. La période de pandémie l’a d’ailleurs bien confirmé, puisqu’en temps de crise sanitaire, seules les entreprises qui avaient adopté le cloud, totalement ou en partie, ont été en mesure de réagir prestement en adaptant leurs services existants ou en en développant de nouveaux. Selon la quatrième édition du Enterprise Cloud Index élaboré par Nutanix, il a été observé que le multicloud est le modèle de déploiement le plus fréquemment utilisé à l’heure actuelle. En outre, son adoption devrait atteindre les 64% dans les trois années à venir ; une tendance que l’on retrouve également dans le secteur de la protection des données, puisqu’une récente étude a révélé que 67% des entreprises utilisent des services cloud dans le cadre de leurs stratégies, en réponse à la diversification croissante de leurs plateformes.

En plus de proposer des ressources supplémentaires, le cloud permet également de résoudre les deux problématiques majeures auxquelles sont confrontées les entreprises aujourd’hui, qui peuvent mettre en péril leur plan de continuité d’activité ou bien interrompre leurs projets de transformation numérique : il s’agit de la pénurie de composants informatiques et de talents. En choisissant d’intégrer le cloud (qu’il soit dédié, public, multi ou hybride) à leurs processus, les entreprises peuvent alors bénéficier de capacités supérieures de puissance et de stockage, ainsi que d’un meilleur niveau et de compétences complémentaires. Néanmoins, une telle stratégie peut rapidement s’avérer très onéreuse, notamment si les applications transférées vers le cloud sont héritées. Les entreprises sont donc invitées à moderniser leur approche applicative en utilisant ou en développant des applications cloud natives afin de rester agiles et compétitives.

Transformer ses applications en applications cloud natives

Depuis plusieurs années, la majorité des entreprises ont entamé une large migration vers le cloud ; on peut donc voir l’adoption du cloud native comme étant sa suite logique. Bien que de nombreuses personnes perçoivent la migration vers le cloud comme un processus impliquant des coûts de verrouillage colossaux, les entreprises, quant à elles, disposent de plusieurs moyens pour transformer leurs applications en une application dite cloud-ready et ainsi bénéficier de ses nombreux avantages tels que la prévention du verrouillage des données. La question se pose alors : comment procéder à cette optimisation ?

Auparavant, les entreprises développaient des applications à la fois massives et incompatibles avec le cloud. De nos jours, il est désormais nécessaire de procéder à un redéveloppement de ces applications lourdes ou de les faire évoluer, pour en faire une série de plusieurs applications, plus petites et plus légères. Cet exploit peut être réalisé grâce aux outils de développement no code / low-code, aux nouvelles formes de développement agile et aux APIs. Ces dernières feront non seulement office d’élément de traduction, d’échange et d’intégration entre ces nouvelles applications, mais elles permettront aussi d’y ajouter des données et des éléments tiers.

Par ailleurs, les outils de type low-code et les méthodes agiles (comme le DevOps) constituent également des ressources précieuses pour transformer les applications lourdes en éléments adaptés au mode de fonctionnement du cloud. Dans ces conditions, les entreprises seront ainsi capables de rendre leurs applications à la demande et de les mettre à l’échelle à l’infini en fonction de leurs besoins opérationnels.

Tous ces moyens énoncés jettent les bases de la conteneurisation, une méthode déjà bien ancrée au sein des entreprises françaises selon une récente étude sur les tendances de la protection des données. Cette étude révèle que 59 % de ces entreprises utilisent déjà des conteneurs en production et que 28 % d’entre elles envisagent de le faire dans les 12 mois à venir.

Faire de la protection des données et des applications une priorité

Même si les entreprises doivent désormais suivre de près l’évolution du cloud native et y investir tous leurs efforts, elles doivent également avoir conscience du potentiel risque accru d’incident qui peut avoir un certain impact sur leurs données et leurs applications. Par exemple, il n’est plus question de savoir si ou quand une entreprise sera victime d’une attaque par ransomware, mais plutôt à quelle fréquence elle sera touchée. En outre, il a été démontré que 79% des entreprises françaises auraient subi des attaques par ransomware au cours de ces 12 derniers mois ; pour la deuxième année consécutive, ce type de cyberattaque représente ainsi l’une des principales causes d’interruption de service.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le rôle des fournisseurs de cloud n’est pas de protéger les données qu’ils stockent. La responsabilité de la protection des données incombe au propriétaire des données, c'est-à-dire à l'organisation cliente. C’est pourquoi il est désormais important, voir même vital, de s’entourer de partenaires technologiques qui bénéficient de l’expertise nécessaire pour la protection des données sur l’ensemble des environnements et écosystèmes, qu’ils soient cloud, virtuel, physique, SaaS ou Kubernetes. Une telle protection moderne des données peut assurer la sauvegarde, la restauration et la gestion des données et des applications en cas d’incident, que celui-ci soit malveillant ou lié à une erreur humaine. Ils assurent ainsi la résilience, la sécurité et la disponibilité des données pour la continuité d'activité.

Si, dans la conscience collective, les fournisseurs de cloud doivent assurer la protection des données qu’ils stockent, la réalité est toute autre. C’est en effet au propriétaire des données – c’est-à-dire aux entreprises – qu’il incombe de les protéger, et c’est pourquoi il est désormais essentiel de s’entourer de partenaires technologiques qui bénéficient de l’expertise nécessaire en matière de protection des données sur l’ensemble des écosystèmes et des environnements, qu’ils soient cloud, virtuel, physique, Kubernetes ou SaaS. Grâce à cette protection moderne des données, la sauvegarde, la restauration et la gestion des données et des applications sont garanties même en cas d’incident, et ce même si ce dernier est malveillant ou résultant d’une erreur humaine. Les partenaires technologiques assurent ainsi la résilience, la sécurité et la disponibilité des données, pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités en toute tranquillité.

Enfin, si l’on souhaite répondre à une autre promesse du cloud, celle de l’agilité, il est essentiel que les fournisseurs de cloud fassent preuve de mobilité et de réversibilité en cas de réinternalisation des applications, des capacités considérées comme des atouts dans le monde des conteneurs et des infrastructures Kubernetes. Pour cela, les solutions de protection moderne des données doivent être construites sur des plateformes prêtes à l’emploi, qui seront capables de s’adapter aux demandes de données dynamiques des entreprises.

Investir dans la technologie cloud native

Pour faire preuve de compétitivité, une entreprise doit être entourée d’équipes métiers capables d’innover et de lancer de nouveaux services. Pour cela, elle doit faire preuve d’agilité et posséder des applications indépendantes, conçues nativement dans le cloud, là où d’importants gains technologiques peuvent être obtenus. C’est ici que les investissements informatiques devraient se focaliser. En effet, l’exploitation de la technologie cloud native permettra d’optimiser la transformation numérique et de créer la plateforme et l’infrastructure requises pour favoriser l’innovation et la croissance future. À cela sera couplée une protection complète des données, à la fois moderne, simple, fiable, puissante et flexible.