Les start-up françaises lèvent 909 millions d'euros en octobre

Les start-up françaises lèvent 909 millions d'euros en octobre Les jeunes pousses tricolores bouclent 83 tours de table en octobre. Trois start-up spécialistes des jeux vidéos lèvent à elles seules 151,6 millions d'euros.

Les investisseurs lèvent le pied. Comme l'année dernière, les start-up de l'Hexagone décélèrent en octobre après une rentrée bien remplie. Elles lèvent exactement 909 250 000 euros , soit presque moitié moins qu'en septembre (-44%). Sensiblement le même scénario qu'en 2021 en termes de montants levés : l'écart était alors de -45% sur la même période. Moins de fonds mais aussi moins d'opérations. Le recul saisonnier se fait également ressentir sur le nombre de tours de table. Les jeunes pousses françaises bouclent ce mois-ci 16 levées de fonds de moins qu'en septembre.

Portées par deux opérations de respectivement 101,2 et 50 millions d'euros, les start-up adtech / martech / publishers s'octroient la première place du podium. Elles lèvent au total 161,2 millions d'euros en sept opérations. Le secteur de l'IoT boucle quant à lui cinq tours de table et prend la deuxième position grâce aux 92,5 millions d'euros récoltés. En troisième place du classement des secteurs ayant levé le plus de fonds, la cybersécurité lève 83 millions d'euros en quatre opérations.

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En tête des plus grosses levées de fonds françaises d'octobre, Homa Games séduit Quadrille Capital, Headline, Northzone, Fabric Ventures, Bpifrance et Singular VC et récolte 100 millions de dollars. Lancée en 2018, la jeune pousse veut aider les créateurs de jeux mobiles à optimiser leur cycle de développement. L'industriel Iten, que nous classons en IoT, se positionne en deuxième place du podium en levant 80 millions d'euros. Grâce à ces fonds, la start-up, qui fête cette année ses dix ans d'existence, fait savoir qu'elle va lancer la fabrication de ses micro-batteries à grande échelle en France. En troisième position, le spécialiste des articles de sport I-Run annonce lever 60 millions d'euros pour développer son réseau physique de boutiques, notamment à Paris en vue des Jeux Olympiques 2024.

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