Comment la Silicon Valley Bank forçait certains clients à déposer tout leur cash chez elle

Comment la Silicon Valley Bank forçait certains clients à déposer tout leur cash chez elle Des contrats enregistrés auprès de la SEC américaine montrent les exigences de la SVB pour accepter de signer certaines start-up. Parmi elles, DocuSign, Hyperion ou encore Dexcom.

Pour les start-up américaines, la Silicon Valley Bank (SVB), désormais sous tutelle des autorités US, était The place to be. On peut le comprendre, la carte de visite devait ouvrir des portes. Mais pourquoi y placer l'intégralité de ses fonds, alors que la diversification est le meilleur moyen de se prémunir contre les risques ? Tout simplement car SVB ne laissait pas le choix à certains de ses clients, comme des documents enregistrés auprès de la SEC permettent de s'en apercevoir.

Par exemple, la biotech Hyperion Therapeutics s'est engagée à "maintenir la quasi-totalité de ses comptes de dépôt et d'exploitation, de ses comptes de titres et de toutes ses opérations de change avec la Banque et ses filiales"

Cliquez sur l'image pour l'agrandir. © JDN

La start-up e-santé Dexcom a elle aussi signé un contrat chez SVB. Un pacte avec le diable qui l'oblige à "maintenir la quasi-totalité de ses comptes d'exploitation et autres comptes de dépôt auprès des sociétés affiliées de la Banque et de la Banque, les soldes principaux de ces comptes d'exploitation et autres comptes de dépôt étant transférés à la Banque dans les quatre-vingt-dix (90) jours suivant la date d'entrée en vigueur."

Cliquez sur l'image pour l'agrandir. © JDN

Pour finir, la star du travail collaboratif Docusign a elle aussi signé un tel contrat avec SVB et s'est engagé à fermer ses comptes bancaires, sauf ceux déjà détenu auprès de la Wells Fargo Banks :

Cliquez sur l'image pour l'agrandir. © JDN