Confidentiel : Ouistock lève 600 000 euros pour son garde-meubles collaboratif

Confidentiel : Ouistock lève 600 000 euros pour son garde-meubles collaboratif La jeune pousse lilloise, qui se présente comme l'Airbnb du stockage, va renforcer son équipe, son IT et ses investissements marketing avant d'attaquer l'Europe de l'Ouest.

Ouistock annonce avoir levé 600 000 euros pour développer sa plateforme de stockage entre particuliers. La start-up lilloise, qui avait déjà réuni 200 000 euros en janvier, complète ce premier tour de table par un investissement de 400 000 euros apporté par Francis Nappez (cofondateur de Blablacar), Angélique Gérard (directrice de la relation client d'Iliad-Free) et Gonzague de la Tournelle (DG de MNG).

Fondé par Neville Ricour et Simon Ryckembusch et hébergée au sein d'Euratechnologies, Ouistock a ouvert son site il y a un an. Sa vocation : mettre en relation les particuliers qui disposent d'espace disponible avec ceux qui cherchent à entreposer des meubles, des cartons, des vélos ou d'autres objets encore.

Selon la start-up, les entreprises de stockage traditionnelles sont loin d'offrir une solution suffisante. "Louer un appartement à Paris revient à 30 euros le mètre carré, mais pour stocker, c'est le double : stocker coûte deux fois plus cher que vivre !, explique Neville Ricour. Et le plus souvent, les espaces de stockage des acteurs traditionnels sont en périphérie des villes, ce qui n'est pas pratique du tout." D'où l'alléchante promesse de Ouistock : ramener le stockage dans les villes jusqu'au quartier-même de l'utilisateur, tout en abaissant de 50% en moyenne le coût au mètre carré. Comme il se doit, le site propose une recherche localisée, permet de réserver et de payer, mais fournit également les contrats de location et d'assurance.

Ouistock affiche déjà plusieurs milliers d'espaces de stockage et revendique une présence dans plus de 1 000 villes et villages de France. Actuellement, 1 000 personnes y recherchent chaque jour des espaces de stockage. La start-up  va profiter des fonds levés pour étoffer son équipe, qui compte aujourd'hui 11 collaborateurs, et pour optimiser techniquement sa plateforme. Elle prévoit également d'investir en marketing pour renforcer sa position dans l'Hexagone, avant de s'étendre à la Belgique d'ici la fin de l'année, puis aux Pays-Bas. La deuxième phase de son expansion internationale verra Ouistock attaquer l'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni.