En complément du cashback, eBuyClub développe les coupons

En complément du cashback, eBuyClub développe les coupons Le pionnier du cashback en France cherche à accroître sa notoriété avant Noël et commence à construire une marketplace de coupons

Pour doper sa notoriété à l'approche de Noël, eBuyClub lance l'opération "Paye ma facture". Entre le 24 novembre et le 1er décembre, les consommateurs sont invités à photographier et uploader n'importe laquelle de leurs factures – achat, électricité, mobile, restaurant, essence... - sur le site Payemafacture.com, qui leur attribuera un crédit de 10 euros à valoir chez l'un des 1400 e-marchands partenaires d'eBuyClub. Une façon pour le pionnier du cashback en France d'essayer de faire connaître un service qui a encore du mal à faire des adeptes. "Il est vrai que le cashback est nettement moins développé qu'au Royaume-Uni, où les cyberacheteurs sont plus matures, admet son PDG Gilles Nectoux. 15 à 20 % des achats en ligne y sont réalisés en cashback, contre 3 à 4 % en France. Toutefois, lorsqu'un internaute essaie le service, il n'arrête plus jamais. D'où cette opération, qui démontre concrètement le principe du cashback."

Créé en 2000, eBuyClub affirme avoir reversé un total de 3 millions d'euros à ses 2,5 millions de membres sur les douze derniers mois. Il agrège également deux autres services permettant d'acheter moins cher : les codes de réduction, "pour attirer les internautes et les transférer sur le cashback" et les coupons, sous le nom de Megadeal, dont le sourcing est le même que pour le cashback.

Ces trois volets trouvent leur extension dans leur mise à disposition en marque blanche à d'autres acteurs – Mastercard, Fnac, CIC, Crédit Mutuel... - activité qui génèrera 15 % des revenus 2011 de la société. L'essor des deals a d'ailleurs conduit eBuyClub à distribuer ses coupons à plusieurs partenaires, parmi lesquels Deals4Men, Lovingdeals et bientôt un site français de ventes événementielles. "Nous commençons à mettre en place une marketplace de deals, qui permettrait également de diversifier le sourcing", précise Gilles Nectoux, qui se verrait bien inventer un nouveau métier : grossiste de deals.