Pour sa carte 3D, l'Ile-de-France choisit Accenture, Engie et Capgemini

Pour sa carte 3D, l'Ile-de-France choisit Accenture, Engie et Capgemini Les trois entreprises et leurs partenaires vont entamer un dialogue compétitif avec la Région, qui sélectionnera l'un d'entre eux pour mener le projet à bien.

Ils étaient huit, ils ne sont plus que trois. Il n'en restera qu'un. L'année dernière, la Région Ile-de-France a dévoilé son projet de modélisation 3D de tout son territoire. Un outil qui peut servir aussi bien de support d'information et de communication pour les collectivités, que de plateforme de planification urbaine. Huit consortiums ont répondu à l'appel d'offre lancé en janvier dernier. Trois d'entre eux viennent d'être sélectionnés pour participer à un dialogue compétitif, un format qui permettra à la Région de commencer à avancer sur trois propositions plus poussées et de mieux cerner ses propres besoins. Il s'agit de de Capgemini, associé à Esri, Engie avec Siradel ainsi qu'Accenture associé à Dassault Systèmes et Vectuel. L'heureux élu qui mènera le projet à bien sera connu en octobre.

"Nous étendrons la modélisation 3D à tout le territoire après 2024"

D'ici là, les candidats vont recevoir le cahier des charges technique leur indiquant les problématiques sur lesquelles la Région aimerait qu'ils apportent des solutions. Il est rare de réaliser des modélisations 3D d'une région entière, ce qui rend le projet particulièrement lourd et complexe. L'Ile-de-France commencera donc à plus petite échelle. "Nous aurons d'abord une première phase d'apprentissage en 2019-2020," détaille un porte-parole. "Nous développerons ensuite trois ou quatre cas d'usage sur des territoires précis entre 2021 et 2024, puis étendrons la modélisation 3D à tout le territoire après 2024."

Attractivité, ruralité, construction

Parmi les cas d'usages prioritaires identifiés : l'attractivité économique. La région modélisera une zone d'activité regroupant des entreprises, des institutions d'enseignement supérieur et de recherche. Elle travaillera avec ces acteurs pour réaliser des échanges de données qui permettront d'obtenir un maximum d'informations pour valoriser le territoire. Un second cas d'usage aux contours encore flous portera sur la ruralité et l'environnement. La Région pourrait organiser un appel à projets auprès des petites communes franciliennes pour le faire émerger plutôt que l'imposer.

Dernière application incontournable, en particulier en Ile-de-France avec la préparation des Jeux olympiques 2024 : l'aménagement du territoire et la construction. Les maquettes 3D permettent de simuler l'intégration de nouvelles constructions ou aménagements de voirie dans une ville. Ce qui peut par exemple aider des collectivités à comparer des projets concurrents lors d'un appel d'offre. Un cas d'usage pourrait donc être développé autour de communes impliquées dans l'organisation des Jeux, a priori Saint-Ouen ou Saint-Denis.