La revue de presse en ligne

» Une prime de départ de 48 millions de dollars. L'ancien dirigeant du constructeur Dell, Kevin Rollins n'est pas parti les mains vides lorsqu'il a été remercié et remplacé au pied levé par Michael Dell. eWeek cite en effet un document remis le 8 août par la firme à la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américain. L'ancien patron recevra ainsi 48 millions de dollars. Un pactole qu'il empoche en exerçant 7 370 000 options dont il disposait. Soleil oblige certainement, Kevin Rollins a liquidé ces titres début août. Ce qui lui donne droit à un montant confortable d'un peu plus de 48 millions de dollars (48 462 495 dollars très précisément). Dell devrait lui verser la somme sous 45 jours après qu'il ait communiqué ses résultats pour l'année 2007 à la SEC. Une dépense qui ne passera vraisemblablement pas inaperçue dans les comptes. Le constructeur, en froid avec la SEC, et engagé depuis déjà plusieurs mois dans un audit interne de ses méthodes comptables, se devait de respecter les dispositifs. Kevin Rollins naviguant dans d'autres eaux, c'est Michael Dell qui décide du cap. La proue tournée vers l'horizon, il tente de regagner les parts de marché abandonnées depuis un an à HP et à Acer. Il a d'ores et déjà créé la rupture avec l'ère Dell précédente en choisissant de proposer des PC sous Linux et surtout de s'écarter de la sacro-sainte voie de la vente directe. [Lire]

» Espionnite sinophobe en Nouvelle-Zélande. C'est cette fois aux services secrets de Nouvelle-Zélande de dévisager la Chine qu'ils suspectent d'être impliquée dans des attaques contre les réseaux du pays. Le premier ministre en personne, Helen Clark, a pris la parole, déclarant que des documents non-classifiés avaient été compromis. Elle a fait état de sa conviction de l'implication de gouvernements étrangers dans l'attaque. Sans nommer le pays responsable, Helen Clark a assuré que son identité était bien connue mais qu'elle ne serait pas révélée publiquement. Warren Tucker, le responsable des services de renseignement néo-zélandais s'est lui montré moins timoré. Dans une interview donnée à un journal local, il a accusé la Chine d'être directement responsable des attaques contre les réseaux du pays. Ces allégations interviennent seulement une semaine après que le ministre des affaires étrangères chinois ait clamé l'innocence de la Chine dans les intrusions informatiques contre les gouvernements allemand, américain et britannique, rappelle l'article de News.com. La presse américaine se montre décidemment très diserte quant aux agissements supposés du voisin asiatique des Etats-Unis. [Lire]