Référenceur, trafic manager, e-CRM manager, privacy champion : avec l'économie Internet sont apparus en quelques années de nouveaux besoins et, par ricochets, de nouveaux métiers. Le plus connu d'entre eux reste, sans nul doute, le poste de webmaster. Mais des dizaines d'autres profils, à l'étymologie bien souvent anglaise, ont vu le jour. Certains postes, comme privacy champion ou référenceur, sont totalement innovants. Ils ne connaissent aucun équivalent à ce jour dans l'économie "traditionnelle". D'autres, tels que responsable e-CRM, s'infiltrent peu à peu dans différents secteurs d'activité grâce à la capillarité des NTIC, qui représentent désormais en France 1,34 million d'emplois selon l'Insee.
Qu'ils soient des postes de niche ou pas, ces profils restent difficiles à cerner. Les premiers "spécimens"
de ces nouveaux métiers ont, dans la majorité des cas, appris leur rôle sur le tas, faute de diplômes réellement en phase. Aujourd'hui les formations se mettent en place, mais l'économie Internet continue d'avancer. Et déjà de nouvelles fonctions apparaissent déjà. Un véritable casse-tête pour les salariés et les entreprises qui, unis dans la même aventure, construisent au fur et à mesure de nouvelles compétences.
Pour comprendre ce que sont réellement ces nouveaux métiers, Le Journal du Net est allé à la rencontre de ceux qui les exercent. Ils sont souvent jeunes, sont arrivés là où ils en sont portés par le dynamisme de l'économie Internet. Ils affichent des parcours et des profils variés, mais ont généralement dans leurs bagages un socle de formation en marketing ou en informatique. Ils sont des adeptes de l'autoformation, de l'évolution, et apprécient la polyvalence. Ils endossent facilement la casquette d'homme ou de femme orchestre, et combinent au quotidien l'opérationnel et le stratégique. Enfin, plus que tout, ils ont le culte de la vitesse. Rencontres.
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