CloudScreener rejoint un incubateur à San Francisco pour se lancer aux US

CloudScreener rejoint un incubateur à San Francisco pour se lancer aux US Le comparateur de clouds intègre la deuxième promotion de The Refiners. Fondé par Carlos Diaz, Géraldine Le Meur et Pierre Gaubil, cet accélérateur s'est donné pour mission d'accompagner le lancement de start-up outre-Atlantique.

Comparateur de clouds français (et partenaire du JDN dans le cadre de notre comparatif des clouds), CloudScreener a été sélectionné pour intégrer la deuxième promotion de The Refiners, l'accélérateur américain fondé par les Français Carlos Diaz, Géraldine Le Meur et Pierre Gaubil. Basé à San Francisco, The Refiners se donne pour mission d'accompagner des start-up dans leur lancement sur le marché américain. Le programme est très sélectif. Sur 400 candidats en lice pour cette deuxième promotion, seuls 12 ont été retenus. 

"Depuis la création de CloudScreener en 2012, nous avons une ambition mondiale tout en étant persuadé qu'un lancement international doit passer par les Etats-Unis, notamment compte tenu de l'importance de ce marché sur le segment du cloud. Nous entendons profiter des trois mois que nous allons passer chez The Refiners pour nous implanter là-bas", explique Anthony Sollinger, CEO de CloudScreener. La société parisienne compte notamment sur l'accélérateur pour développer ses contacts commerciaux outre-Atlantique.

CloudScreener ambitionne d'ouvrir un bureau dans la Silicon Valley dans la foulée, d'ici la fin de l'année. Une implantation qui aura avant tout un rôle commercial. "Les équipes de R&D resteront en France. Ici, les développeurs sont aussi bons qu'aux Etats-Unis et beaucoup moins chers. Ils sont également plus fidèles. Cette localisation représente par conséquent une véritable avantage compétitif que nous souhaitons conserver", pointe Anthony Sollinger.

Vers une troisième levée de fonds en fin d'année ?

The Refiners pourra épauler CloudScreener sur de nombreux autres sujets : adaptation du discours de vente, recrutement aux Etats-Unis, financement... "Nous envisageons une nouvelle levée de fonds de plusieurs millions d'ici la fin de l'année. De ce point de vue, notre passage à The Refiners doit aussi nous permettre de nouer des contacts avec des investisseurs américains. Sachant que nous verrons le moment venu, notamment en fonction de notre montée en puissance aux US, si nous levons en Amérique du Nord ou en Europe", confie Anthony Sollinger. 

Dans la foulée de sa deuxième levée de fonds (de 500 000 euros) conclue en juin dernier, CloudScreener a renforcé son organisation, mais aussi planché sur une nouvelle version de son offre. Au-delà de la comparaison d'offres cloud (sur la base des performances, des prix...), cette nouvelle déclinaison s'étend, aussi, à la recommandation - en donnant la possibilité d'intégrer les règles de gouvernance de l'entreprise. "Avec ce produit, nous atteignons désormais la maturité technologique qui nous permet d'attaquer le marché américain. Mais notre offre a aussi été éprouvée auprès de grands comptes français", ajoute-t-on chez CloudScreener.

La société d'Anthony Sollinger et Nicolas Drouet compte notamment parmi ses clients LVMH, Orange Business Services, la DINSIC (DSI de l'Etat français), Unibail, Géodis ou encore Ericsson.