Pour que le secteur du commerce et de la distribution garde le cap

Le secteur de la vente au détail a beaucoup souffert ces dernières semaines. Selon une étude MacKinsey, 44% des emplois du secteur du commerce de gros et de détail seraient menacés en Europe et ce, alors même qu'il est soumis à une énorme pression pour assurer un service le plus normal possible.

Maintenir l’activité et favoriser la poursuite des opérations avec des équipes réduites et des process sensiblement différents est critique et ne serait pas possible sans l’aide des équipes informatiques veillant à la disponibilité des bonnes informations au bon moment et au bon endroit de la chaîne d’approvisionnement.

Réduire le nombre d’interactions physiques grâce aux technologies

Dans les supermarchés, il va sans dire que le télétravail n’a pas été une option pour la plupart des salariés. Même si les ventes en ligne ont bondi, cette tendance ne s’est pas généralisée et dans tous les cas les marchandises circulent entre les individus.  Les interactions restent inévitables dans le secteur du commerce de détail. La protection des employés et des clients a donc été un paramètre critique à prioriser. Si les nouvelles technologies ne peuvent pas entièrement résoudre ce problème, elles peuvent néanmoins contribuer grandement à réduire les risques. Par exemple, la migration de davantage d’activités en ligne a été une option salvatrice et la réduction des paiements en espèces au profit du paiement sans contact s’avère une alternative utile.

Assurer la continuité d’activité grâce au service informatique

Les détaillants de produits alimentaires doivent pouvoir faire tourner leurs magasins physiques, les centres de distribution doivent restés ouverts et opérationnels. Les canaux de vente en ligne sont soumis à rude épreuve, certains d’entre eux devant faire face à une hausse de trafic de l’ordre de 700 %. Sans compter les livraisons à domicile qui se poursuivent. Les technologies basées sur des logiciels peuvent s’avérer précieuses, notamment dans l’adéquation des infrastructures pour répondre à la hausse du trafic, en fournissant davantage de puissance informatique, d’applications et de services ou encore le transfert ou renforcement des effectifs sur les zones clés de la chaîne d’approvisionnement.

Vision en temps réel pour gérer les finances, la demande et les approvisionnements

Les détaillants connaissent des changements au niveau de la demande et de la fréquentation de leurs magasins physiques et en ligne. Le commerce « multi-canal » est devenu une tendance majeure, et plus de 80% des distributeurs visaient une plateforme commerciale unique pour leurs clients d’ici fin 2020. Il est donc essentiel pour eux d’avoir une vision d’ensemble de leurs activités qu’il s’agisse de ce qu’ils vendent, ce qu’ils doivent restocker, réapprovisionner ou des livraisons en cours pour pouvoir réagir rapidement et de façon pertinente.

Cela implique de comprendre les besoins de leurs clients voire de personnaliser leur accès à leur plateforme commerciale favorite. La situation actuelle influe sur les comportements d’achat des consommateurs, en particulier sur le contenu de leurs paniers. Les produits de première nécessité tels que les aliments en conserve, les pâtes ou la farine sont plus recherchés que d’habitude. Cette évolution de la demande oblige les entreprises du secteur à travailler avec leurs chaînes d’approvisionnement pour répondre à la demande et être en mesure d’agir en temps réel autant que possible.

Pour obtenir cette vue d’ensemble, il faut faire appel à une hybridité de sources d’informations. Prenons par exemple la distribution de masques grand public : l’alignement et la synchronisation entre les données, les applications métiers et les règles de sécurité de ces données parmi les différents acteurs (fabricants, transporteurs, grande distribution, etc.) vont être primordiales pour délivrer ces masques à l’ensemble de la population. L’adoption d’un Cloud hybride pourrait être la solution. Pour résumer, cette approche permet aux équipes et entreprises d’accéder rapidement à de la capacité informatique, à des services et à des applications, et de les superviser de façon centralisée. Elle constitue une ressource flexible qui peut être utilisée quand nécessaire, tout en contrôlant son coût. De nombreux détaillants en tirent déjà profit pour déployer des ressources supplémentaires chez un opérateur, global ou local, et ainsi faire face à la hausse de la demande en hautes saisons. De plus, grâce au cloud hybride, il est possible de développer des applications destinées à une utilisation interne et aux clients de façon rapide et sécurisée. Par exemple, les consommateurs passent du temps désormais sur le site de leurs commerces en ligne et tout ce qui permet de l’améliorer est le bienvenu, comme des temps de réponse rapide et des interfaces personnalisées. L’accès instantané à des capacités informatiques supplémentaires joue un rôle dans l’amélioration de l’expérience client.

Enfin, grâce à des environnements de travail numériques basés sur des logiciels, les salariés du commerce de détail peuvent accéder à leurs applications de façon sécurisée et ont ainsi la possibilité d’utiliser leurs propres appareils pour accéder à l’information. Cette solution peut s’avérer essentielle pour les détaillants cherchant à embaucher rapidement de nouveaux salariés, comme des livreurs, pour faire face à la hausse de la demande de livraisons à domicile. Les nouveaux recrutés sont alors en mesure d’installer immédiatement des applications leur indiquant ce qu’ils doivent livrer et à quelle heure, le niveau des stocks, tout cela directement et de façon sécurisée sur leurs appareils mobiles.  Ils peuvent aussi suivre des formations sur le même appareil si nécessaire (pour apprendre par exemple à recueillir des signatures électroniques).

En proposant des logiciels éprouvés pour construire et utiliser les clouds hybrides, nous voulons contribuer à unir toutes les forces possibles pour surmonter cette crise et soutenir les équipes informatiques de la distribution et du commerce, quelque soit leur taille, et particulièrement autour de la fourniture des produits alimentaires et de première nécessité.