Réussir le traitement logistique des produits lourds et volumineux Adapter l'emballage au mode de transport

L'emballage fourni par le fabricant n'est pas toujours suffisant. "Il est souvent prévu pour une manipulation manuelle, en magasin par exemple, mais pas pour le transport par camion, et encore moins pour les convoyeurs mécaniques des messageries, remarque Christian Morin. C'est par exemple souvent le cas des plaques de cuisson, qu'il faut alors suremballer."


Certains produits exigent même un emballage sur mesure. "C'est le cas de certains produits design ou de jardin, comme des grands pots en terre. Cela peut prendre jusqu'à 20 minutes d'emballer un seul produit", précise Franck Journo, directeur du développement de Crosslog. Dans tous les cas, la règle est d'adapter le conditionnement et le mode de transport au produit, mais aussi au client, à l'image et à la qualité de service que le marchand désire défendre.

Pour décider quel emballage choisir, il est nécessaire de savoir quel mode de transport sera utilisé. Si le transport implique plusieurs déchargements et rechargements, on l'emballera suffisamment pour pouvoir être manipulé mécaniquement.

"Le plus souvent, le produit quitte notre entrepôt pour le hub du transporteur, qui l'envoie dans une agence régionale, puis prend rendez-vous pour le livrer au client final", explique Christian Morin Mais si le transporteur est une messagerie comme la Poste, dont les convoyeurs vont éjecter les colis sur un tapis mécanisé, il faudra éventuellement le suremballer d'un plastique à bulles.