Free Mobile : L'ANFR critique la méthodologie de l'Arcep

Free Mobile : L'ANFR critique la méthodologie de l'Arcep Pour l'Agence nationale des fréquences, la méthode utilisée par l'Arcep pour tester le réseau de Free Mobile n'est pas bonne.

Alors que l'Arcep vient de conclure pour la deuxième fois que le réseau de Free Mobile respecte bien son objectif de couverture de 27% de la population, l'Agence nationale des fréquences tend à remettre en cause ce constat. Dans un rapport commandité par Eric Besson, l'ANFR explique en effet que la méthode employée par l'Arcep ne convient pas à un opérateur hybride, utilisant à la fois son réseau et louant celui d'un concurrent.

Selon l'ANFR, l'Arcep a utilisé des téléphones avec des cartes SIM bloquées ne pouvant se connecter que sur le réseau de Free Mobile. Or, note l'Agence, dans la même situation, un client de Free Mobile aurait très bien pu être basculé sur le réseau d'Orange, selon le paramétrage du réseau de Free. Dans les faits, le test de l'Arcep mesurerait ainsi la couverture théorique du réseau Free Mobile, mais pas sa couverture réelle. Une méthode qui expliquerait pourquoi plus de 90% de son trafic serait supporté par Orange.

Interrogée par le JdN, la secrétaire nationale en charge de l'économie numérique à l'UMP, Laure de la Raudière a prévenu : "il va y avoir un contrôle très fort de l'Arcep et du gouvernement sur ce sujet. Si dans six mois 97% du trafic de Free Mobile passe toujours par Orange, on pourra alors dire que la position de Free Mobile est scandaleuse (lire le dossier : Economie numérique : le face à face PS – UMP, du 02/03/2012).