Web3 : l'agence Renaissance lève 1 million d'euros pour accélérer son développement

Web3 : l'agence Renaissance lève 1 million d'euros pour accélérer son développement Avec ce premier tour de table, la société compte doubler son effectif dans les mois à venir et étendre sa présence à l'extérieur des frontières hexagonales.

Créée par Alexis Delamare Deboutteville et Adrien Ohannessian en 2021, déjà mentionnée dans nos colonnes en janvier parmi les agences Web3 à suivre, Renaissance annonce une levée de fonds en amorçage d'un million d'euros auprès de Founders Future, BpiFrance et des business angels Sébastien Borget, Bilal El Alamy, Antoine de Tavernost, et Guillaume Gibault.

Alexis Delamare Debouteville à gauche et Adrien Ohannessian, cofondateurs de Renaissance. © Renaissance

Avec ces fonds, l'agence aspire à "accélérer et prendre des parts du marché", selon son cofondateur Adrien Ohannessian. Dans cette optique, il évoque l'objectif de renforcer son équipe, actuellement composée de cinq collaborateurs à temps-plein, par "une dizaine de recrutements, dont des profils techniques pour déployer des nouveaux produits et optimiser l'offre actuelle ; des profils commerciaux pour chercher des nouveaux marchés à l'international et enfin, des gestionnaires de compte pour accompagner la clientèle".

Dom Perignon, Evian et Renault parmi les clients

En l'espace de deux ans, Renaissance a notamment accompagné les projets NFT de Dom Perignon et la chanteuse Lady Gaga, Evian et l'artiste Sara Shakeel ou encore Renault et de son département nommé R3NLT, à chaque fois conçus avec une interface et un parcours uniques. Du sur-mesure rendu possible "par la volonté de ne pas créer une plateforme SaaS" et l'expertise technologique d'Alexis Delamare-Deboutteville. "Tout ce que l'on produit visuellement est exclusif à nos clients et leur appartient", détaille ce dernier. "Et en réalité, toutes les opérations tournent sur notre infrastructure avec nos solutions techniques. Il y aura toujours et c'est crucial pour nous, chez Renaissance, une volonté de personnalisation des projets de nos clients mais la technologie, déjà en partie industrialisée, a vocation à l'être complètement. Cela offre un environnement stable et in fine un meilleur service à nos clients."

Si Renaissance revendique avec fierté son ADN Web3 et "une vraie connaissance de cette culture", l'agence estime nécessaire de la rendre "intelligible" : "On ne va pas tout remplacer par le Web3 mais il est amené à s'insérer dans le paysage technologique existant. Notre travail est de faciliter l'accompagnement des marques et de ces nouveaux utilisateurs, et de les aider à proposer des wallets à leurs communautés", poursuit Alexis Delamare Debouteville, aidé dans cette tâche par l'expérience de son associé, longtemps responsable de l'accompagnement des artistes et des labels dans les transitions digitales au sein d'Universal Music.

"Nos deux profils sont très complémentaires pour répondre à la demande des clients, c'est-à-dire sortir des projets culturellement tendances dans un environnement technologique qui reste complexe", renchérit Adrien Ohannessian. "Il y a encore beaucoup de frictions et nous investissons pour créer le meilleur parcours pour que la marque reste en contrôle de son univers, sans passer par des services tiers, et puisse accompagner le consommateur sur toute la durée de vie du projet. L'une des promesses du Web3 est que les marques s'approprient la relation avec leur consommateur et pour cela, il faut créer un écosystème total".

Encore discrets sur leurs futures collaborations, les dirigeants glissent tout de même plancher sur la suite du projet R3NLT avec Renault, dont les détails seront dévoilés prochainement. Par ailleurs, l'agence travaille également sur un programme de collections avec la plateforme caritative The Good Society dans l'environnement Tezos. Enfin, le NFC Lisbonne, l'événement lisboète consacré aux NFT, dont le JDN est partenaire, est aussi sur le calendrier de production de l'agence.