Pas de fusion entre Telecom Italia et Telefonica

A l'encontre de la volonté de la famille Fossati (actionnaire à 4,45 % de Telecom Italia), l'opérateur historique italien n'a pas l'intention de fusionner avec son homologue espagnol Telefonica qui possède indirectement 18 %  de son capital. Le géant italien est en effet contrôlé par la holding Telco (24,5 %) qui regroupe Telefonica, les banques italiennes Intesa Sanpaolo et Mediobanca, l'assureur Generali et la holding Sintonia. Telecom Italia possède suffisamment de liquidités et de crédit pour rembourser sa dette, ont affirmé les dirigeants du groupe lundi 14 avril lors de l'assemblée générale annuelle.

Ce n'est pas l'avis de la famille Fosseti, qui avait appelé la semaine dernière à une fusion italo-espagnole, ni d'autres actionnaires minoritaires du groupe qui estiment que la stratégie mise en place aujourd'hui fera de Telecom Italia un acteur de seconde zone dans le secteur des télécommunications en Europe, voire une simple division de l'espagnol Telefonica, rapporte une dépêche de l'agence Reuters.