SFR nie vouloir supprimer 2.000 postes après le rachat de Neuf

Le rachat du fournisseur d'accès Internet Neuf Cegetel par son premier actionnaire, l'opérateur mobile SFR (lire l'article Avec Neuf Cegetel, Vivendi s'offre le haut débit en plus du mobile et la télévision du 21/12/2007), pourrait entraîner quelque 2.000 suppressions d'emplois, affirme La lettre de l'Expansion dans son édition du lundi 7 avril. Une information aussitôt démentie par SFR.

Selon la lettre hebdomadaire, la fusion des deux opérateurs entraînerait la suppressions de 600 postes chez SFR dans le déploiement des antennes GSM, et de 1.400 postes dans les services clients des deux opérateurs.

"SFR dément catégoriquement les informations publiées ce jour dans La Lettre de l'Expansion évoquant un objectif de réduction d'effectifs dans le cadre du projet de rapprochement entre SFR et Neuf Cegetel", déclare SFR dans un communiqué du 7 avril. "Aucun plan de licenciement n'est envisagé et aucun objectif de réduction d'effectif n'est fixé. Le dialogue social est permanent au sein de l'entreprise et se poursuivra conformément aux pratiques d'ouverture et de concertation en vigueur chez SFR."

En revanche, la direction de SFR a présenté, en comité central d'entreprise (CCE) le 26 mars dernier, un accord de méthode incluant un plan de départs volontaires. Un plan qui aurait reçu le même jour un avis majoritairement défavorable des élus, selon l'AFP. Les syndicats majoritaires, CFDT, CFE-CGC et CFTC, rejoints par la CGT, ont indiqué le 26 mars leur intention de faire usage de leur droit d'opposition.