2002 : Vivendi et la chute de J6M

Le siège parisien de Vivendi. © Journal du Net

A la fin des années 1990, l'ancienne Compagnie générale des eaux réoriente son activité vers la communication. A la barre, Jean-Marie Messier multiplie les acquisitions (Havas, Canal ++, Universal ...) ainsi que les dépenses.

En 2002, le PDG de Vivendi estime que son groupe "se porte mieux que bien". En fait, il perd un milliard de dollars par mois. En juillet 2002, la véritable santé financière de l'entreprise éclate, le cours de bourse s'effondre et Jean-Marie Messier est contraint à rendre publique sa lettre de démission.

En 2004, l'AMF sanctionne Vivendi et son ancien PDG à hauteur d'un million d'euros chacun. Jean-Marie Messier avait "trompé le public, surpris la confiance du marché et porté préjudice aux actionnaires." Le groupe sera aussi condamné par le gendarme de la bourse américain, pour "publications financières frauduleuses." Les 12 000 petits actionnaires se partagent plus de 50 millions de dollars.

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