Les groupes politiques un peu trop libres

La Cour des comptes aime l'audit et a du mal à comprendre que certaines institutions y échappent. D'où son agacement visible à propos des groupes politiques : chacun "établit ses propres règles financières internes et met en œuvre un système de contrôle interne", écrit-elle. Mais un seul groupe sur sept prévoit "la désignation d'un auditeur interne". Et de dire tout haut que "l'indépendance fonctionnelle des groupes politiques ne justifie pas" l'absence d'audit pour "l'utilisation des fonds".

Autre exception : les groupes politiques peuvent reporter à l'année suivante les crédits inutilisés. Pour la Cour, "ces dispositions particulières ne trouvent pas de base juridique."