La bataille aérienne du Paris-New York Le butin : la classe affaires

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Dans les avions d'OpenSkies, il n'y a pas de classe éco, donc pas de rangée du milieu. © OpenSkies

Les passagers de classe affaires ne représentent que 18% des voyageurs sur Paris-New York mais près de la moitié du chiffre d'affaires d'une compagnie comme American Airlines. Il s'agit donc d'une cible stratégique, que les compagnies tentent de séduire avec des arguments plus ou moins convaincants.

Chez OpenSkies, on vante le confort de l'avion. "Il n'y a pas de classe éco, donc pas de rangée du milieu. On a l'impression de voyager dans un grand jet privé", avance Jean Charles Perino, le directeur commercial. La compagnie est tellement sûre de son coup qu'elle a lancé à l'automne 2010 une campagne de promotion "satisfait ou remboursé".

Consciente de son retard, Air France prépare sa riposte : en trois ans, la compagnie a investi 110 millions d'euros pour équiper des avions neufs, réaménager des appareils déjà en exploitation, développer ses salons en aéroports et renouveler son offre de restauration à bord.

Ses longs-courriers seront par exemple équipés d'un nouveau fauteuil. "En quelques secondes, il se transforme en un lit quasi-plat, d'une longueur de plus de 2 mètres, un des lits les plus longs du marché", se vante la compagnie.