EA : entre opportunisme et mauvais goût

Electronic Arts ravive la licence Medal of Honor pour contrer l'immense succès des Call of Duty. Le prochain épisode délaissera la seconde Guerre Mondiale, qui a fait son  heure de gloire, pour plonger au cœur d'un conflit actuel, en Afghanistan. On nous promet "la plus authentique expérience de guerre moderne [...] inspirée de faits réels". C'est poignant de mauvais goût et on espère que des militaires et vétérans s'insurgeront fortement contre EA. D'autant que l'initiative favorisera à n'en pas douter la paix dans ce pays ravagé par la guerre, lorsque les Afghans apprendront que des millions de petits occidentaux s'amusent tous les soirs à massacrer leurs congénères virtuels... Dans ce jeu dont le but est de célébrer "la mission des soldats américains d'élite d'aujourd'hui, tout comme leur volonté, leur mentalité et leur professionnalisme à toute épreuve".

On est également soufflé par la tentative maladroite de copier la réussite du titre du concurrent Activision, avec Modern Warfare 2. Ou tout de moins de parasiter sa réussite.