Réussir un changement : les 7 pièges à éviter Ecueil n°7 : Changer pour changer

Savoir changer est vital pour une entreprise. Savoir changer vite et bien l'est encore plus dans une économie ouverte comme la nôtre. Mais cela ne doit jamais être dicté par le besoin de changer pour changer. Or c'est souvent perçu comme étant le cas par les salariés, quand il faut restructurer parce qu'un nouveau directeur arrive et qu'il doit imprimer sa marque, parce que le changement précédent a échoué, parce que l'on dit, sans que l'on sache toujours pourquoi, que changer, c'est la seule manière d'avancer...

"Face à des changements perpétuels, la solution choisie par certains collaborateurs est d'attendre et de tenir la boutique" (Christine Marsan)

Là encore, ce type de fonctionnement engendre de la résistance. "Je me rappelle le cas d'un département de R&D à qui l'on reprochait toujours sa résistance au changement, relate Christiane Marsan. En allant les interroger, ils m'ont expliqué que cela faisait plusieurs années qu'ils subissaient les changements de cap, au gré des différents managers qui se sont succédé, et que la solution pour eux était d'attendre et de tenir la boutique."

Introduire la culture du changement dans une entreprise ne doit pas se faire au prix d'un climat de perpétuelle incertitude. Cela ne génère que du stress. En revanche un succès réussi suscite suffisamment de joie pour créer les conditions de succès du suivant. "Au final, mettre en place une culture du changement dans une entreprise, c'est développer chez ses collaborateurs un état d'esprit optimiste, décrit Christophe Faurie. Faire que tous les problèmes qui se posent deviennent à leurs yeux des opportunités."