Un passé plus ou moins trouble

Un recruteur peut très bien découvrir d'anciens problèmes avec la justice. © laurent hamels - Fotolia

"J'ai déjà entendu certains de mes confrères demander à l'un de leurs contacts aux renseignements généraux des informations sur un candidat", témoigne un professionnel des RH. Cette méthode, parfaitement illégale, reste cependant extrêmement marginale. D'autant plus que les policiers semblent aujourd'hui beaucoup plus contrôlés dans leur consultation des fichiers.

Mais un passé peu glorieux ne se cache pas uniquement dans les secrets du casier judiciaire. Ces informations peuvent être accessibles à tous, pour peu qu'ils cherchent un peu. "On m'a demandé de faire une recherche sur un homme pas plus tard que ce matin, raconte le détective privé Philippe Dylewski. C'est dans un article de presse de 1996, disponible en ligne, que je l'ai retrouvé : il était présenté sous les traits d'un escroc."

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