Seules 35 % des entreprises se disent prêtes à renégocier les accords 35 heures

La loi du 20 août qui ouvre la possibilité pour les entreprises de renégocier les accords d'aménagement du temps de travail ne fait pas beaucoup d'émules en ces temps de crise. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par Avosial auprès d'avocats de droit social et de DRH pour le compte de Dalloz et La Tribune. Il est vrai que les professionnels des ressources humaines sont aujourd'hui surtout mobilisés sur les questions de plans sociaux. De même, 85 % des répondants affirment ne pas envisager faire travailler leurs cadres au-delà du forfait de 235 jours par an. Enfin, la rupture conventionnelle du contrat de travail, mesure phare de l'ANI de janvier 2008, séduit 36 % des répondants qui se disent prêts à la privilégier par rapport à une procédure de licenciement. C'est en particulier une opportunité pour le cas des représentants du personnel qui risquent d'être nombreux à perdre leur fonction, suite à la réforme de la représentativité.