Assurer le bien-être de ses employés en ces temps difficiles

En 2020, les critères de bien-être au travail ont radicalement changé.

Le confinement à l’échelle planétaire a vu l’avènement d’un nouveau modèle, le télétravail, qui nous oblige à entièrement revoir notre conception du bonheur au travail. Alors que les limites entre vie professionnelle et vie privée ont de plus en plus tendance à s’estomper, la priorité accordée à la santé mentale et physique est sans doute plus forte qu’auparavant. Et ce à juste titre, parce que notre environnement de travail influe beaucoup sur notre humeur et notre état d’esprit, qui, de son côté, impacte notre productivité.

Alors que nous essayons tous de tracer notre chemin dans ce qui continue d’être une année difficile, le moment est venu au cours de cette Semaine internationale du bonheur au travail d’engager une réflexion sur la définition du bonheur au travail dans cette nouvelle normalité. Quelles pistes d’action s’offrent aux employeurs pour permettre à leurs salariés d’être heureux et productifs au travail ?

Commencer par définir ce qu’est le "bonheur"

Il faut définir le bonheur plus comme une richesse fondamentale de la vie où on ressent tout un mélange d’émotions qui va de la satisfaction à la colère tout en conservant le sentiment de poursuivre un but. Les entreprises doivent tenir compte de cet état d’esprit lorsqu’elles réfléchissent à la mise en œuvre de nouvelles initiatives ou de nouveaux programmes d’encouragement du bonheur au travail. Une manière d’étudier cette problématique consiste à envisager les quatre piliers du bonheur : but, engagement, résilience et bonté. Il est possible de promouvoir tous ces aspects en effectuant différents choix en matière de culture, de design et de formation qui se traduiront par des bénéfices à long terme.

Accompagner une population active flexible et hybride

La situation internationale actuelle a engendré – en grande partie – une hausse significative du télétravail. Ces derniers mois, la France avait entamé un assouplissement des mesures de confinement pour que les nombreux salariés en télétravail puissent retourner au bureau après de longues semaines d’affilée sans avoir pu s’y rendre. Bien que nombre d’entre eux ont peut-être accueilli à bras ouverts ce retour à un environnement de travail plus structuré, d’autres en revanche ont montré des réserves vis-à-vis de ce retour à "l’ancienne normalité".

L’existence (ou la non-existence discutable) des dangers d’une trop grande proximité au travail devrait une nouvelle fois creuser un fossé. Il est du ressort des entreprises de mettre en place toute une nouvelle série de protocoles pour faire en sorte que les partisans de l’une ou de l’autre thèse aient l’impression de revenir sur un lieu de travail sûr et sain – si c’est possible. Par l’adversité de la pandémie, de nombreuses entreprises et leurs salariés ont pu constater que le télétravail peut être aussi productif (sinon plus) que le travail au bureau. Dans les faits, la majorité des entreprises devra désormais répondre aux besoins d’une population active nouvellement hybride, une tendance qui devrait devenir la "nouvelle normalité" du travail face au durcissement des restrictions à venir.

Une nouvelle conception du travail pour des temps nouveaux

Notre environnement de travail influe fortement sur notre humeur et notre état d’esprit. Depuis l’instauration ces dernières années d’avantages comme le télétravail et la flexibilité des horaires, l’environnement de travail traditionnel fait l’objet d’un examen minutieux. La situation internationale actuelle qui (paradoxalement) a encouragé la flexibilité n’a fait qu’accentuer ce phénomène. Avant cela, cependant, 37 % des salariés déclaraient être prêt à changer d’emploi si leur nouveau poste leur permettait de travailler où bon leur semble, du moins en partie. Aujourd’hui, plus que jamais, les salariés cherchent à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle.. Avoir le choix de travailler où l’on veut et quand on veut peut y contribuer.

Pour cela, le bureau lui-même doit aussi devenir plus flexible. De nombreuses entreprises investissent dans les principes de l’ergonomie et du mobilier ergonomique pour y parvenir. Cibler les principes ergonomiques individuels de confort, de sécurité, d’efficacité et de productivité permet d’analyser objectivement l’environnement de travail afin d’identifier les aménagements à effectuer. Ces quatre principales valeurs de l’ergonomie sont très étroitement liées aux quatre piliers du bonheur cités plus haut.

Les produits ergonomiques, comme les bureaux assis-debout et les supports d’écran articulés réglables, permettent de donner vie à ces principes. Ils s’adaptent aux besoins des salariés, ce qui dynamise la productivité et renforce leur implication. Lorsque le niveau de confort progresse, il devient plus facile de renforcer la résilience physique. Et peut-être plus important encore, le mobilier ergonomique stimule le bien-être mental et physique. Encourager l’approfondissement du sentiment de bonheur au travail ne débouche pas seulement sur la santé au quotidien, mais aussi sur la productivité et, in fine, sur l’avancement professionnel, qui tous servent véritablement les intérêts à la fois de l’entreprise et du salarié.

Le bonheur est une orientation, pas un lieu précis

Même avant le début de la pandémie, la population active était en voie d’évolution. Alors que les actifs proches de la retraite préparent leur départ prochain et que les générations Z et Y commencent à faire leur entrée sur le marché du travail, les mentalités vis-à-vis du travail évoluent aussi. Bientôt, les entreprises qui n’améliorent pas les avantages et les programmes destinés à leurs salariés– au-delà du COVID – seront à la traîne. Aujourd’hui, le moment est idéal pour que les entreprises tirent les enseignements de l’évolution du travail traditionnel pour commencer à accorder une plus grande importance au bonheur au travail. Car comme aiment à le dire les deux fondatrices de la Semaine internationale du bonheur au travail Fennande van der Meulen et Maartje Wolff : "un salarié heureux est un salarié plus productif".