Arrêt de travail Covid : comment faire en cas de test positif ?

Arrêt de travail Covid : comment faire en cas de test positif ? Depuis le 1er février 2023, une contamination à la Covid-19 ne donne plus droit à des arrêts de travail sans jour de carence.

La Covid-19 devient une infection comme les autres aux yeux de l'Assurance maladie. Depuis le 1er février, les arrêts de travail pour cause de contamination au coronavirus sont traités comme les autres arrêts maladies. Ainsi les salariés qui doivent cesser leur activité temporairement ne bénéficieront plus des dérogations aux jours de carence. Pour rappel, le délai de carence correspond aux trois premiers jours d'un arrêt maladie durant lesquels l'employé convalescent ne reçoit pas d'indemnité de la part de l'Assurance maladie. Concrètement, les salariés qui se trouvent dans cette situation ne seront plus indemnisé automatiquement dès le premier jour de leur arrêt maladie, comme c'était le cas jusqu'à présent.

A quoi servaient les arrêts de travail dérogatoires durant la crise sanitaire ? 

Mis en place au plus fort de l'épidémie de coronavirus, les arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence avaient été instaurés en raison de l'importante propagation du virus. Le gouvernement voulait alors éviter que des salariés, trop souvent contaminés, ne perdent en pouvoir d'achat à cause de la multiplication des arrêts maladies, et donc des jours de carence associés. Ce dispositif permettait notamment aux salariés infectés, empêchés de travailler à cause de leurs symptômes, de télécharger directement un arrêt de travail sur le site de l'assurance maladie, juste après avoir réceptionné leur résultat de test positif. Dorénavant, les salariés contaminés doivent passer par leur médecin traitant qui peut définir si l'état de santé du patient nécessite un arrêt maladie. Ce dernier sera alors soumis, comme dans le droit commun, au délai de carence.

Comment déclarer un arrêt de travail en cas de contamination à la Covid-19 ?

Si vous êtes positif au test détectant la Covid-19 vous devez impérativement vous rendre chez un médecin. Dans le cas où vos symptômes vous empêcherait de travailler, ou si vous ne pouvez exercer votre activité à distance, alors le médecin pourrait vous délivrer un arrêt de travail. Ce dernier est le même que pour d'autres maladies. Il n'offre plus de particularité comme la dérogation aux jours de carence.

Comment était payé un arrêt maladie Covid ?

Il n'y a pas d'arrêt de travail Covid à proprement parler. En réalité, ce terme désigne la simplification de la procédure de demande d'arrêt de travail dans l'attente des résultats d'un test Covid - on parle aussi d'arrêt de travail dérogatoire, puisqu'il déroge à certaines dispositions habituelles, notamment le jour de carence. Concrètement, il s'agit d'un arrêt de travail de 4 jours maximum pour les personnes symptomatiques, de 7 jours pour les cas contact, sans délai de carence. Des indemnités journalières et le complément employeur étaient versés aux personnes éligibles sans conditions d'ouverture de droits et dès le premier jour. Depuis le 1er février, cette spécificité ne sera plus appliqué et les arrêts de travail pour cause de contamination à la Covid-19 seront également assujettis aux jours de carence.

Quelles conditions pour avoir un arrêt de travail Covid ?

Ce type d'arrêt maladie particulier était réservé aux personnes ayant des symptômes évocateurs de la Covid-19, aux cas contact qui n'avaient pas un schéma vaccinal complet, ou aux parents (vaccinés ou non) d'enfants infectés et qui dans les deux cas ne peuvent pas télétravailler. Tous les assurés de l'ensemble des régimes d'assurance maladie (salariés, travailleurs indépendants, personnes sans emploi, agriculteurs…) étaient éligibles.

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