Pendant des années elle fait la même erreur avec ses virements, elle s'en mord les doigts aujourd'hui

Pendant des années elle fait la même erreur avec ses virements, elle s'en mord les doigts aujourd'hui Sur Twitter, un échange hilarant a vu des dizaines d'internautes partager leurs mésaventures avec un aspect méconnu des virements bancaires.

Vous pensiez que vous étiez seul à voir les petits mots doux ou les blagues que vous glissiez dans le champ "motif" de vos virements ? Détrompez-vous ! Comme l'a découvert à ses dépens une utilisatrice de Twitter, le destinataire de votre virement et votre banquier voient eux aussi ce fameux motif. De quoi mieux comprendre "certaines relations tendues", explique la malheureuse sur Twitter qui a usé du "Connard, M'en fous, Casse-pied et autres amabilités" pour ses motifs de virement.

Et elle n'est visiblement pas la seule à être tombée des nues en apprenant la nouvelle. "Je croyais que c'était un pense-bête !" s'exclame un autre utilisateur de Twitter. "Moi je mets des trucs débiles et j'ai toujours cru que j'étais le seul à les voir" renchérit un second. Certains internautes avouent même se servir de ce champ pour se défouler sur le destinataire du virement, persuadés que leurs petites piques resteront leur secret. 

Mais que les mauvaises langues se rassurent, les conseillers bancaires n'ont pas l'air choqués par la pratique de leurs clients. "Je bosse en banque. Oui on voit tout, et on rigole bien ! Merci pour les fous rires !!!" s'esclaffe un utilisateur, réagissant au thread initial. On n'ose imaginer les trésors d'inventivité (et de bêtise ?) dont font preuve certains clients pour égayer la journée de leur banquier. Des petits mots doux aux déclarations d'amour enflammées, en passant par les règlements de comptes et autres private jokes, le champ "motif" semble être le réceptacle de toutes les fantaisies.

Si beaucoup d'internautes ont pris la nouvelle avec humour, d'autres réalisent avec effroi les bourdes qu'ils ont pu commettre par le passé. "Je vais éviter de mettre alerte enlèvement alors…", tweete un utilisateur, mi-amusé mi-inquiet. Un brin d'autodérision qui n'est pas pour déplaire aux twittos.

Car ce thread, c'est avant tout une grande célébration de la maladresse et de la légèreté, ces petits riens qui rendent la vie plus drôle. "Mais on est tous fous ici, j'adore" s'enthousiasme un internaute, résumant bien l'état d'esprit. Alors la prochaine fois que vous ferez un virement, réfléchissez-y à deux fois avant d'écrire une vacherie sur votre ex ou une blague graveleuse. A moins que vous n'assumiez complètement vos errances scripturales devant le destinataire.

Une chose est sûre, Twitter ne se lasse pas des histoires de honte et de malaise, surtout quand elles impliquent des institutions aussi sérieuses que les banques. Ce thread et les réactions hilarantes qu'il a suscitées auront au moins eu le mérite de nous rappeler qu'un peu de légèreté ne fait jamais de mal, surtout dans un monde où les virements se font à la vitesse de l'éclair. Mais la prochaine fois, on évitera peut-être de se payer la tête de son créancier. Ou pas.