Après l'e-commerce et les services, Groupe Figaro devient tour-opérateur

Après l'e-commerce et les services, Groupe Figaro devient tour-opérateur Le Groupe Figaro continue sa diversification en dehors de l'univers des médias afin de varier ses sources de revenus. Et s'implante dans l'univers de la vente de voyages hauts de gamme.

Le Groupe Figaro (éditeur du Journal du Net, NDLR), vient de rentrer en négociations exclusives avec Les Maisons du Voyage. Créé il y a 25 ans par Patricia Tartour, ce tour-opérateur français présent en ligne et à Paris est spécialisé dans les voyages moyens et longs courriers hauts de gamme. Il s'adresse à une clientèle de groupes ou de particuliers et couvre plus de 70 destinations. La société, qui emploie 110 personnes, table sur un chiffre d'affaires supérieur à 40 millions d'euros cette année. Le montant de l'opération n'est pas connu.

"Nous poursuivons notre stratégie de diversification hors média entamée il y a de nombreuses années avec les rachats de Ticketac, la Chaîne Météo, ou dans le courtage en assurance… explique Jean-Luc Breysse, directeur général adjoint du Groupe Figaro. Quand on a une belle marque, ce type de stratégie permet de faire croître le chiffre d'affaires et d'équilibrer les sources de revenus. Ce qui est important, c'est de faire sens d'un point de vue promotionnel, marketing et data".

"Faire sens d'un point de vue promotionnel, marketing et data"

Le groupe a identifié le créneau des voyages hauts de gamme comme entrant en adéquation avec les centres d'intérêt des lecteurs de ses journaux. "Dans nos publications, il y a une grande part éditoriale sur ces thématiques. Nous proposons d'ailleurs plusieurs croisières Le Figaro chaque année en partenariat avec des croisiéristes réputés. Nous distribuons aussi des voyages Le Figaro à nos lecteurs".

Désormais producteur de voyage à part entière, Le Figaro arrive sur un marché très concurrentiel où sont présents des acteurs importants comme Voyageurs du Monde et Marco Vasco. "Lorsque l'on décide d'être présent sur un marché, c'est pour s'y installer durablement. C'est une incursion, on bâtit un socle. On veut le développer et si demain il faut faire de la croissance organique on soutiendra les équipes, et s'il faut réaliser des acquisitions, on en fera. Mais d'abord nous devons organiser des synergies", précise Jean-Luc Breysse, qui entend continuer à lorgner les opportunités dans l'e-commerce ou les e-services. "Nous sommes à l'écoute du marché", conclut-il.