Les marques de cosmétiques posent leurs conditions

Dix fabricants de produits cosmétiques, dont L'Oreal et Johnson & Johnson, accusés par le Conseil de la concurrence d'interdire la vente de leurs produits sur Internet ont fait des propositions pour assouplir leur politique de distribution. Certaines s'engagent à mettre fin à l'imposition de prix différents en fonction des réseaux de distribution, ou sur l'obligation pour le vendeur d'instaurer un dialogue en temps réel avec le client. D'autres acceptent que leur nom soit utilisé pour l'achat de mots-clés. Ces sociétés posent cependant leurs conditions. Certaines demandent par exemple que les sites des revendeurs aient une esthétique suffisante, et qu'ils disposent d'une hot line joignable en permanence. Le Conseil de la concurrence invite désormais les "tiers intéressés" à lui faire part de leurs observations sur ces propositions jusqu'au 14 décembre. Il se prononcera ensuite sur ces engagements.