iPhone ou BlackBerry : 3 professionnels ont choisi Louis Naugès (Revevol) : "Ce sont les usages Web qui m'intéressent en premier lieu"
Louis Naugès a la tête dans le nuage, et plus particulièrement le Cloud Computing. En termes de téléphonie, le président de Revevol, une société ancrée dans l'entreprise 2.0, le smarphone se doit avant tout d'être un objet Web. Après quatre années passées avec un Nokia 6300 en poche, il accueille avec une évidente satisfaction l'iPhone.
Le mobile d'Apple est même un choix d'entreprise. Tous les collaborateurs de Revevol sont à présent équipés de l'iPhone 3G. "Le choix a fait l'unanimité parmi les collaborateurs, même chez les possesseurs de BlackBerry, dont Laurent Gasser, mon directeur général. J'ai coutume de dire qu'il y deux façon d'utiliser un téléphone : avec l'oreille et avec l'œil. L'oreille pour la musique et téléphoner, l'œil pour les SMS, lire des emails, naviguer, regarder des photos, etc. Revevol ayant une culture des objets d'accès à Internet, ce sont les usages Web qui m'intéressent en premier lieu", déclare Louis Naugès.
Et qu'il s'agisse d'un PC traditionnel, d'un smartphone ou d'un Mac, il importe que le média soit doté d'un bon navigateur afin justement de favoriser les usages Web. Pour Louis Naugès, l'iPhone est loin devant ses concurrents en ce domaine grâce à la version de Safari embarquée dans le téléphone.
"L'écran tactile est fondamental en termes d'ergonomie pour naviguer sur Internet sur un petit écran. Le fait qu'il combine 3G et WiFi me permet de me connecter chez moi et au bureau en WiFi, puis en 3G lors de mes déplacements. L'iPhone est de plus devenu très abordable à 99 euros chez Orange. Moi qui suis constamment en déplacement, associé à un abonnement de 100 heures d'accès hotspot Wi-Fi, je peux rester en permanence connecté ", apprécie Louis Naugès.
L'iPhone n'est toutefois pas le seul smartphone à susciter l'intérêt du dirigeant de Revevol. Celui-ci se déclare en effet sensible au G1, le premier téléphone sous OS Google Android.
"Le vrai concurrent de l'iPhone, dont le défaut est d'être très fermé, c'est un appareil combinant Android et la version mobile de Firefox, Fennec. D'ici deux à trois ans, une grande variété de fournisseurs proposeront des téléphones Android et Firefox, avec à disposition des milliers d'applications qui ne seront pas contrôlées par Apple".