Doper sa performance applicative avec une solution d'ADC Les critères de choix

Le marché de l'accélération d'applications est scindé en deux segments distincts. Les solutions dédiées à l'optimisation des temps de réponses des connexions TCP d'une part, et les contrôleurs de mise à disposition d'applications ou ADC (Application Delivery Controller) d'autre part.

Alors qu'un précédent panorama a cerné la première catégorie d'offres
(lire l'article du 07/05/2008), le dossier du jour s'intéresse à la seconde. Des solutions d'ADC que l'on retrouve cette fois-ci essentiellement déployées au sein des centres de données, en amont des serveurs Web.

Les critères de choix
Source : JDN Solutions
1Fonctionnalités natives de caching, compression, filtrage URL et passerelle IPv6
2Diversité des applications Microsoft optimisées
3+10 millions de sessions simultanées supportées

Les contrôleurs de mise à disposition d'applications prennent la forme de boîtiers (appliances) qui peuvent se retrouver intégrés dans un châssis multilames. Parmi les fonctionnalités les plus communément partagées, on trouve celle de répartiteur de charge (load balancing), de reprise après incidents (failover) ou encore de support TCP Multiplexing. Pour autant, certaines comme le caching, la compression de données ou encore le filtrage URL peuvent être proposées en natif et non en option.

L'une des principales caractéristiques et forces de ce type de solutions est de proposer une optimisation pour un certain nombre d'applications du marché. Parmi les centaines disponibles (Microsoft, SAP, Oracle...), nous avons focalisé le comparatif des offres sous le prisme de ce critère par le biais des applications Microsoft les plus répandues dont SharePoint, Exchange, Dynamics ou encore Office Communication Server.

En fonction de ses besoins, l'entreprise peut vouloir recourir à une solution capable de gérer un volume important de données (jusqu'à plusieurs Gb/s en couche 4 du modèle OSI) ou un nombre élevé de transactions SSL sécurisées (jusqu'à 40 000 par exemple). Voire - et c'est le troisième critère retenu - de supporter plus de 10 millions de sessions simultanées.