Windows 8 beta : ce que les entreprises peuvent en retenir Windows Server 8 : Hyper-V 3.0 prêt pour concurrencer VMWare ?

Disponible en même temps que l'édition de Windows 8 pour terminal, la beta de Windows Server 8 contient, elle aussi, un ensemble considérable de nouveautés.

La plus visible est évidement l'interface, totalement refondue au profit des tuiles du style "Metro" emprunté aux smartphones Windows et donc aussi à l'OS pour poste de travail.

Server Manager et la gestion simplifiée de groupes de serveurs

le nouveau logo de windows 8.
Le nouveau logo de Windows 8. © Microsoft

Rassemblant toutes les fonctionnalités d'administration, même sous sa forme d'interface en tuiles, l'application Server Manager permet désormais de créer des groupes de serveurs, et de les gérer comme s'il s'agissait de serveur isolé.

Chaque serveur d'un réseau peut être importé manuellement dans un groupe. Ces groupes peuvent ainsi être indépendamment pilotés. Chaque groupe apparaît à l'accueil de Server Manager, et affiche ses propres indicateurs (notifications, alertes, performance). Il sera possible de lancer une ou plusieurs tâches sur un groupe, par le biais par exemple d'une commande PowerShel lancée à distance - ces commandes pourront être lancées sur des groupes hébergés aussi bien dans un cloud privé que public.

Une seule machine virtuelle peut désormais supporter jusqu'à 64 téraoctets de stockage virtuel

Un nouveau tremplin pour la virtualisation


La fonctionnalité la plus attendue de Windows Server 8 concerne Hyper-V, qui fait un grand bond en avant avec sa version 3.0. Ainsi, par exemple, Hyper-V Replica, qui permet de répliquer une machine virtuelle d'un espace à un autre avec Hyper-V et une connexion réseau, a été amélioré. Le paramétrage est le monitoring du process de réplication sont désormais notamment plus fournis.

Autre amélioration sensible : la RAM virtuelle supportée par les machines virtuelles fonctionnant sous Hyper-V peut maintenant monter jusqu'à 1 téraoctet. Lors de la dernière version de test, cette capacité plafonnait à 512 giga : elle a donc doublé. En outre, une seule machine virtuelle peut désormais supporter jusqu'à 64 téraoctets de stockage virtuel. Dans la précédente version de test, c'était quatre fois moins.


Armé de ce nouvel outil, Microsoft croit plus que jamais en ses chances face à VMware. Nicolas Petit, directeur de la division Marketing et Opérations de Microsoft France, n'avait pas manqué de l'évoquer lors d'une précédente interview, tout en nous faisant savoir récemment que "la croissance d'Hyper-V était deux fois plus forte que celle enregistrée par la solution de VMware", et que Microsoft voyait déjà "Hyper V leader sur le marché en 2014."