Les DSI français délaissés par leur direction générale ? DSI, un templin pour devenir P-DG ?

Le cabinet Vanson Bourne a également voulu connaître la perception qu'avaient les DSI sur leurs perspectives professionnelles. Ainsi, dans le monde, sur les près de 700 DSI interrogés, un peu plus de la moitié (55%) considèrent que leur actuelle fonction est un tremplin pour en occuper d'autres - le reste pensant qu'il s'agit de la dernière fonction qu'ils pourront occuper.

En France, une écrasante majorité (77%) pensent au contraire qu'il s'agit de leur "ultime fonction", et qu'elle ne leur permetra donc pas d'évoluer vers d'autres responsabilités ensuite. Les DSI français sont, là encore, les plus nombreux à avoir cette vision de leur perspective professionnelle.

Le cabinet Vanson Bourne a ensuite voulu savoir si les DSI qui voyaient dans leur fonction un tremplin vers d'autres responsabilités, pensaient que leur rôle pouvaient les amener à ensuite devenir P-DG. Là encore, dans le monde, près d'un DSI sur deux (44%) qui considére sa fonction comme un tremplin, pense que leur fonction peut les amener à exercer celle de P-DG. Or, en France, deux DSI sur trois pensant pouvoir ensuite occuper une autre fonction ne pensent pas qu'ils puissent ensuite être P-DG.

Il est vrai que peu de P-DG ont précédemment occupé le poste de DSI : à peine 4% selon l'étude, contre 29% d'anciens directeur financiers et 23% d'anciens directeur généraux. Le cabinet Vanson Bourne a ainsi demandé à la totalité des 685 DSI sondés comment ils expliquaient cette faible proportion. Pour plus de la moitié d'entre eux, c'est parce que la fonction de DSI est associé à un rôle technique (58%), ou à un rôle de support plus qu'un rôle central (53%). 42% estiment avoir les bonnes compétences, mais pensent également que d'autres fonctions ont une meilleure expérience qui favorise mieux leur prédisposition à exercer la fonction de P-DG.