Cloud computing : IBM fédère la recherche universitaire européenne

Le groupe lance un programme de recherche fédérant plusieurs universités européennes. Objectif : développer une démarche pour faciliter l'utilisation et la combinaison de services de cloud issus de plusieurs opérateurs.

Déjà très impliqué en matière de cloud en tant que fournisseur de solutions et services (lire notre article du 01/04/2010), IBM poursuit sa logique d'expansion dans ce domaine.

Cette fois, Big Blue a annoncé un partenariat avec l'Union Européenne et plusieurs universités pour créer un consortium dédié à la problématique de gestion et d'optimisation des services cloud computing.

Ce consortium, qui va travailler sur le projet dénommé ACSI (pour Artifact-Centric Service Operation), fait participer les universités de différents pays dont l'Italie (avec l'université Sapienza Universita degli Studi di Roma), la Grande-Bretagne (Imperial College Of Science), les Pays-Bas (Technische Universiteit Eindhoven), l'Estonie (University of Tartu), l'Espagne (Indra Software Labs SLU) et la Belgique (Collibra NV).

Concrètement, ce projet se base sur les hubs d'interopérabilité développés et lancés par IBM Research en 2009, et doit permettre de faire émerger un nouveau modèle de gestion centralisée des services Web en général (e-services) et de cloud computing en particulier. Avec, pour objectif, de permettre aux entreprises de se concentrer sur la valeur ajoutée apportée par ces services à la demande, et non plus sur les solutions à mettre en œuvre pour en assurer une gestion efficace.

La coordination des services cloud constitue un casse-tête pour de nombreuses entreprises

Car la coordination des services cloud constitue jusqu'à maintenant un casse-tête pour les entreprises : plus elles font appel à des services cloud différents pour répondre à différents besoins (stockage, applications, infrastructures...), plus la nécessité de coordonner leur politique de gestion des services cloud apparaît comme une nécessité. Sans pour autant être simple à gérer, loin de là.

IBM compte donc sur ce partenariat pour développer tout un éventail de services et de solutions, basées sur des briques Open Source, pour permettre aux entreprises de mieux appréhender la gestion de leurs services en ligne et de cloud computing, et leur faire dégager des gains, en particulier financiers.

Ce n'est pas la première fois qu'IBM associe son nom à une initiative de ce genre. En France, par exemple, l'entreprise s'est récemment associée à des start-up dans le cadre de son programme IBM Global Entrepreneur pour répondre aux nouveaux enjeux business des entreprises.

Autre éditeur à avoir conclu un partenariat similaire avec des universités européennes, dans le domaine de l'innovation et de la recherche en matière de sécurité : Microsoft. L'année dernière, sous son impulsion, un réseau de centres d'excellence pour la formation, la recherche et l'éducation contre le cybercrime (2CENTRE) a ainsi notamment été mis au point.