Le BlackBerry PlayBook 2.0 officiellement lancé

Le BlackBerry PlayBook 2.0 officiellement lancé La nouvelle mouture de l'OS pour tablette vient combler les manques de la première version. Au programme : l'introduction du push mail, avec à la clé une messagerie unifiée, et la possibilité de faire tourner des applications Android.

RIM avait dévoilé la nouvelle version de son OS pour tablette en avant-première à l'occasion du CES début janvier.  BlackBerry PlayBook 2.0 a été lancé aujourd'hui. La principale nouveauté de cette nouvelle version ? L'apparition du push mail et d'une messagerie unifiée intégrée à l'OS. Il s'agissait du principal manque dont souffrait la première version, comparé notamment à l'iPad, et qui n'avait pas manqué d'être largement critiqué. Accompagné d'un calendrier, cette application permet en outre d'intégrer des contacts en provenance de comptes sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et LinkedIn.
 


Une tablette à l'état de l'art

RIM améliore également l'intégration de l'environnement avec celui de son smartphone. Avec BlackBerry Bridge, il est désormais possible d'accéder à la tablette à distance par le biais d'un BlackBerry. Et grâce à Open On, l'utilisateur a la possibilité de transférer des documents d'un terminal à l'autre.

Mais, le groupe confirme également lancer une passerelle vers Android, et pas des moindres : il est désormais envisageable de faire tourner des applications conçues initialement pour l'OS de Google sur la PlayBook - en passant par un packageur baptisé BlackBerry Packager for Android. Il sera donc nécessaire de recompiler une application Android pour la faire tourner sur BlackBerry PlayBook, ce qui ne manquera pas d'intéresser les développeurs. En revanche, il ne sera pas possible d'installer une application Android directement téléchargée depuis l'AndroidMarket.

Pour finir, RIM confirme l'intégration de l'OS à son serveur de gestion de parc mobile (Blackberry Entreprise Server). Un élément qui représente un plus pour une utilisation en entreprise. Pour le groupe canadien, l'objectif de cette nouvelle version est clair : tenter de challenger plus efficacement l'iPad, avec un terminal conçu plutôt pour un usage professionnel. Sur le dernier trimestre 2011, le groupe n'était parvenu à vendre que 150 000 tablettes malgré une politique de prix agressive (contre 11 millions pour l'iPad 2).