Les pirates informatiques et leur menu pour 2013

De nos jours, l’informatique est partout. Derrière ce pléonasme se cache une réalité qui s’est développée à la vitesse de la lumière en 2012. Cloud, Smartphones, réseaux sociaux, autant de plateformes et de technologies qui maximisent l’intérêt des pirates informatiques.

1 seconde = 18 internautes piratés en 2012

Afin de se rendre compte de l’étendue des actions menées par les cybercriminels, quelques chiffres valent mieux que des pavés textuels. Chaque seconde, à travers le monde, plus de 18 internautes sont victimes d’une action malveillante, ce qui équivaut à 1,5 million de personnes… tous les jours. D’où l'intérêt de bénéficier d'un antivirus de qualité.
Au niveau hexagonal, un tiers des internautes aurait été touché par un virus (malware, rootkit, cheval de Troie, etc….) ou une fraude, réussie ou non (Phishing, numéro de carte bleue volée, etc….). Sur l’année 2012, cela représente une « extorsion numérique » moyenne de 247 euros par victime.

En entrée : des attaques sur les réseaux sociaux sur son lit de piraterie

En l’espace de quelques semestres, les réseaux sociaux se sont imposés comme une pierre angulaire de la vie de milliards de personnes. Utilisées à titre personnel comme professionnel, ces plateformes représentent une mine d’or pour les cybercriminels.
Sur ces derniers, les internautes n’hésitent pas à cliquer de façon presque mécanique puisque chaque information (statut, invitation à des jeux, vidéos virales, etc….) est liée à un « ami ». Le degré de vigilance diminue drastiquement, une aubaine pour les pirates qui peuvent ainsi récupérer des identifiants et des mots de passe à la pelle.

Suggestion du chef : un « Rançongiciel » et sa sauce vérolée


La principale menace sur le web à ce jour n’est autre que les « Rançongiciels ». Derrière ce néologisme 2.0 se cache un petit virus qui va rendre votre ordinateur complètement fou. La seule solution est alors de régler un montant oscillant entre 70 et plus de 200 euros pour débloquer votre machine. Il peut s’agit d’une carte de vœux, d’une pièce jointe indélicate ou encore d’un plugin (fonctionnalité évoluée) a priori inoffensif.
Selon les experts, il y aurait plus de 120 000 logiciels de ce type en activité constante sur la toile (progression de 300% sur un an). Les hackers les plus doués (sic) peuvent ainsi récolter un chiffre d’affaires quotidien à 5 chiffres.

Dessert : application malveillante pour Smartphone accompagnée d’une crème d’espionnage

Enfin, pour clôturer ce menu très indigeste, il est important d’évoquer les menaces qui pèsent sur les smartphones et autres tablettes tactiles, notamment ceux opérant sous Android (Google). En effet, sans être alarmiste, plus de 1 400 programmes malveillants sont en action sur ce réseau. Toujours selon certains experts, le nombre de menaces devrait être multiplié par 10 lors des 12 prochains mois.

En effet, l’explosion des ventes des appareils mobiles (téléphones portables comme tablettes tactiles) attise l’appétit des pirates qui peuvent ainsi accéder à toutes les informations privées de l’utilisateur, sans oublier les envois automatiques de SMS hors de prix (2,3 voire 5 euros).
Sinon, restons courtois en vous souhaitant une excellente année 2013 !