L'adoption du cloud, source de croissance économique pour les entreprises

La montée en puissance du cloud a changé la façon dont les entreprises font affaires, et la tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Aujourd'hui, le cloud a un réel impact sur notre économie.

En chamboulant notre façon de travailler, faisant du télétravail la norme du jour au lendemain, la pandémie a accéléré l'adoption du cloud. Autrefois considéré comme une simple option technologique, il est rapidement devenu un élément essentiel à la poursuite normale des activités de tous les secteurs. Les organisations ont bien saisi les opportunités offertes par le cloud : selon une récente enquête, 31% estiment que l’augmentation des performances est la principale raison de migrer vers le cloud*. D’autres sont motivées par la gestion des données, notamment la modernisation des entrepôts de données ainsi que l’accès et la protection de l’ensemble des données. Grâce au cloud computing, ces organisations optimisent leur efficacité et réalisent des économies. Voyons comment il permet plus largement de contribuer à la croissance économique.

Bien plus que des enjeux technologiques

Selon une étude du cabinet IDC, l'écosystème du cloud dans son ensemble, au-delà du simple cloud public, pèsera plus de 1000 milliards de dollars en 2024. Cette même étude conclut que "d'ici à la fin de 2021, sur la base des enseignements tirés de la pandémie, la plupart des entreprises mettront en place un mécanisme pour accélérer leur passage à une infrastructure numérique et à des services d'application centrés sur le cloud deux fois plus vite qu'avant la pandémie"**. L’enjeu n’est en effet pas seulement technologique, il est aussi économique.

Le cloud offre en premier lieu des opportunités d’emploi : pour exploiter et entretenir le cloud dans les data centers, l’embauche de personnel supplémentaire est nécessaire. Il est également nécessaire de renforcer les compétences du personnel existant : davantage de compétences se traduisent par des salaires supérieurs à la moyenne qui améliorent à leur tour le PIB par habitant.

Le cloud offre également un accès plus large à l'infrastructure informatique. De nombreuses régions du monde subissent aujourd’hui encore une fracture numérique. Grâce à l’informatique dématérialisée, les pays en quête de professionnels et de ressources informatiques peuvent y accéder plus facilement. Les régions où l’infrastructure informatique est quasi-inexistante peuvent ainsi stimuler leur croissance économique.

Enfin, le cloud est générateur d’opportunités d’innovation pour les petites et moyennes entreprises : en s’appuyant sur cette technologie, elles sont en mesure de progresser dans leur domaine d'expertise, accroissant ainsi la concurrence. Cela se traduit par la baisse des prix et l’augmentation du nombre d’options de produits et services mis à disposition des consommateurs.

Simplifier la migration

Malgré des avantages certains, les environnements cloud amènent leurs lots de défis et nombre d’entre eux sont directement liés aux données. Les organisations doivent relever ces défis immédiatement afin de ne pas se laisser dépasser. Il n'est pas rare qu’elles rencontrent des difficultés au cours des trois étapes du processus d'adoption du cloud :

1. La migration initiale

Les organisations ont souvent des difficultés à franchir la première étape : la migration des données vers le cloud. Il s'agit non seulement de transformer les données des systèmes existants en nouveaux modèles de cloud, mais aussi de continuer à exécuter les services existants pendant la migration.

2. L’accès à des sources de données disparates et leur intégration après la migration initiale

Après avoir migré la plupart des données, les organisations ont souvent du mal à gérer les modèles hybrides qui doivent servir un mélange de données sur site et de données cloud.

3. La gestion d’une utilisation plus avancée du cloud

Les entreprises disposant d'infrastructures cloud matures constatent qu'elles doivent désormais combiner plusieurs types de services cloud, tels que des services de cloud publics, des services de cloud privés internes et des implémentations de logiciels en tant que service (SaaS), ce qui complique davantage l'intégration des données.

Pour compliquer le problème, les méthodes traditionnelles de réplication des données reposant sur un processus d'extraction, de transformation et de chargement (ETL) se sont avérées difficiles et coûteuses à modifier. Parce qu’elle permet l’accès aux données sans avoir à les répliquer, la virtualisation des données permet de simplifier le processus en complétant l'ETL et d'autres méthodes d'intégration des données.

En fournissant une couche d'accès aux données unifiée à travers la myriade de sources de données disparates d'une organisation, indépendamment de leur emplacement, la virtualisation des données fournit un accès transparent aux données, même si celles-ci sont en cours de migration. De cette façon, elle atténue les difficultés de la migration en permettant aux organisations de migrer à leur propre rythme, sans aucun impact sur les opérations quotidiennes.

La montée en puissance du cloud a changé la façon dont les entreprises font affaires, et la tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Les organisations reconnaissent que la gestion des données cloud ne doit pas s'appuyer sur une plateforme ou une infrastructure cloud spécifique, elle doit permettre aux parties prenantes de choisir la bonne solution en fonction du travail à accomplir. La gestion des données cloud consiste à moderniser l'architecture des données afin qu'elle fournisse la bonne base pour relever les défis critiques des organisations.

La pandémie et les restrictions imposées par le gouvernement ont introduit de nouvelles réalités pour tout le monde. La pression économique de ces restrictions a fait des mesures de réduction des coûts la priorité absolue. La flexibilité qui rendait le cloud attrayant pour expérimenter de nouvelles technologies est devenue essentielle pour s'adapter aux réalités de la pandémie.

*Denodo Cloud Global Survey, 2021

** Worldwide Whole Cloud Forecast, 2020–2024, IDC