7 conseils pour ne pas se tromper dans le choix de ses investisseurs

Premier conseil : identifiez les compétences et les expertises qui vous manquent. Le besoin peut porter sur un secteur d’activité ou encore sur un ensemble de compétences spécifiques.

Identifiez les compétences et les expertises qui vous manquent

Mettez-vous en quête d’investisseurs qui viendront compléter votre portfolio de compétences. Votre entreprise pourra ainsi étendre son éventail de savoir-faire. Le besoin peut porter sur un secteur d’activité donné (bancaire, automobile, mode, …) ou encore sur un ensemble de compétences spécifiques (ressources humaines, comptabilité, ...).

Demandez aux investisseurs ce qu'ils peuvent vous apporter

Au-delà de l’apport financier, les investisseurs doivent idéalement être en mesure de vous apporter une valeur ajoutée supplémentaire. Possèdent-ils une expertise dans l'expansion d’une entreprise sur un nouveau marché ? Sont-ils capables de faciliter l’obtention d’un financement complémentaire ? Mieux vaut les consulter directement pour évoquer cette question.

Obtenez un engagement de temps

La majorité des business angels gèrent un portefeuille constitué de plusieurs entreprises. Il est donc fondamental qu'ils mentionnent explicitement le temps qu’ils seront à mêmes de consacrer à votre start-up. Évoquer en amont un engament de temps constitue un bon moyen pour évaluer le degré de leur implication future.

Sollicitez des points de vue différents

Les clients d’une entreprise sont généralement issus d’horizons divers. Il apparaît par conséquent comme primordial que les profils des investisseurs reflètent la cible de votre start-up. Par ailleurs, en privilégiant l’hétérogénéité (genre, âges, parcours, …), vous bénéficierez de la richesse de points de vue alternatifs.

Renseignez-vous auprès d’autres entreprises financées

Afin de mieux cerner les apports de chaque investisseur et d’envisager sa contribution au développement de l’entreprise, il est possible et même encourager de recueillir l’avis des entreprises comptant parmi son portefeuille d’investissement. Les vérifications préalables concernent notamment les actions menées par les entreprises interrogées conjointement avec leurs investisseurs, ainsi que la qualité de l’expertise apportée par ces derniers.

Ouvrez-vous à des modes de contribution alternatifs

Certaines personnes ne seront pas nécessairement aptes à investir de l’argent dans un projet, néanmoins, votre start-up pourrait bénéficier de leurs conseils et de leur expertise avisée. En contrepartie, vous pouvez leur accorder une petite part de capitaux.

Limitez le mandat des membres du conseil consultatif

Ce point est sujet à discussion, mais une start-up peut tout à fait envisager de définir une durée limite de présence au sein du conseil consultatif, si tant est bien sûr qu’elle soit renouvelable. Pourquoi ne pas s’accorder cette liberté ? Cela vous évitera de conserver des membres qui ne correspondent plus aux besoins de votre entreprise, ceux-ci étant fortement susceptibles d’évoluer en phase de développement et de croissance.