"Pour convaincre le prospect d'ouvrir l'e-mail, de cliquer voire de transformer
en achat sur le site de l'annonceur, il est nécessaire de travailler avec plus
de précision et de ciblage, pas seulement en fonction des données théoriques sur
le profil (âge, sexe, etc) mais en fonction des données comportementales du prospect",
explique Jérôme Stioui, PDG de Directinet. C'est la méthode de la BDD de
prospection, ou méthode d'historisation des réactions des prospects touchés par
les vagues d'e-mailing de l'annonceur.
Concrètement, la base de données de prospection est une
base d'adresses opt-in constituée à partir des fichiers
loués par SFR auprès de prestataires d'e-mail marketing,
enrichie chaque mois de nouveaux profils et mise à jour
en fonction des réactions - ouverture, clic, transformation -
des contacts. Le point fort de la BDD de prospection est
que toutes ces données sont gardées en mémoire par Directinet
et mises à jour à chaque nouvelle campagne.
Donner un plan de vie au prospect
Traitement de déduplication, corrections des adresses,
suppression des NPAI (n'habite pas à l'adresse indiquée),
désabonnements, sorties de cycles et inscriptions :
la gestion dynamique des campagnes permet à l'annonceur
d'entrer dans une stratégie d'acquisition récurrente.
Et de bénéficier notamment des effets bénéfiques de la repasse,
c'est-à-dire la sollicitation à plusieurs reprises d'un
même contact.
"Il est rare que le consommateur achète un produit mobile
ou souscrive à une offre dès le première sollicitation,
confie Marianne Mounsaveng, chef de marché marketing direct
chez SFR. La logique de repasse donne un plan de vie
au prospect et permet donc de maximiser les taux d'acquisitions."