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Fossier compte parmi ses clients toutes les grosses centrales d'achat. Photo © Fossier
 

Spécialité rémoise depuis le XVIIème siècle, le biscuit rose s'est fait une véritable cure de jouvence en moins de dix ans, sous l'impulsion de Charles de Fougeroux. En 1996, cet ancien cadre de Brossard rachète en même temps une ancienne usine de biscuit LU et une célèbre pâtisserie locale à l'agonie, Fossier. Très vite il se concentre sur un seul produit et s'attache à investir les grandes surfaces.

Aujourd'hui, il compte parmi ses clients quasiment toutes les grosses centrales d'achat, mais aussi de plus en plus d'épiceries fines. Parallèlement, il ouvre trois magasins à Reims. En 10 ans, il triple son chiffre d'affaires, passé de 3,5 millions d'euros en 1998 à 9 millions en 2007. "Je me suis attaché à faire un produit, résume Charles de Fougeroux. Nous avons ensuite décliné une gamme mais aussi d'autres douceurs locales, comme le pain d'épice, lancé en décembre 2007."

Si le biscuit rose, produit phare de la marque, ne représente plus que 45% de son chiffre d'affaires, la croissance de la maison Fossier se matérialise par une nouvelle usine de 6.000 m² livrée en 2004. En 2007, 44 millions biscuits sont sortis des lignes de l'industriel.


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