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Des magasins spécialisés dans les fins de série
 
Les magasins de discount classiques sont concurrencés par des déstockeurs encore moins chers. Photo © Foir'Fouille
 

Les magasins de discount "soft" (Foir'Fouille, Babou… ) proposent déjà des produits de fin de collection à prix cassés. Mais de nouvelles enseignes encore moins chères font leur apparition.

Chez "Bravo les Affaires", on peut faire ses courses alimentaires en moyenne 30 % moins cher, assure l'enseigne. "Les fournisseurs ou les distributeurs nous vendent des produits retirés du marché", explique Erwan Manac'h, gérant d'un magasin "Bravo Les Affaires" en Bretagne. "La Samaritaine nous a par exemple cédé ses produits lorsque le magasin a fermé." L'enseigne récupère aussi des canapés avec des défauts plus ou moins visibles, des yaourts dont le packaging ou la recette a changé, etc.

Ces magasins se font pourtant très discrets, car les industriels et les grandes surfaces n'aiment pas trop avouer qu'on peut acheter leurs produits pour 30% moins cher. "Si on parle trop, ils nous coupent l'approvisionnement", témoigne Erwan Manac'h.

Contre cette concurrence, certains hard-discounters ont ouvert leurs propres magasins de déstockage. Lidl a par exemple 4 "Mega Cent" pour écouler ses invendus non alimentaires. Il les propose jusqu'à 25 % moins cher que dans ses magasins. Les fax à 55 euros y côtoient les friteuses Tefal à 25 euros ou les draps à 10 euros. La part de marché des discounters dans le secteur du bricolage serait passée de 3,5 % à 5% en deux ans.