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Pour les marques de luxe, mieux vaut détruire
la marchandise en surplus plutôt que de la brader. Photo
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Des milliers de sacs Vuitton et de soutien-gorges Aubade sont brûlés
chaque année.
Plutôt que de risquer une dévalorisation de leur image avec des prix cassés,
ou de retrouver leurs produits dans des circuits parallèles, les marques de
luxe préfèrent souvent détruire leur marchandise obsolète.
Chez Arc International, qui possède les marques d'art de la table Luminarc
et Cristal d'Arc, on procède à un calcul de rentabilité. "Au-deçà d'une certaine
marge, il est moins intéressant de vendre que de détruire", confirme Valérie
Bonin, la directrice commerciale de la division Europe. D'autant plus que le verre
se recycle et peut être réutilisé pour la fabrication de nouvelles pièces.
Cette solution est aussi adoptée par les petits producteurs, qui n'ont
pas les moyens d'assurer une logistique de retours complexe.
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