Sept Français qui ont monté leur boîte à Singapour Marc-Antoine Métais fait du soutien scolaire pour les expatriés

marc-antoine métais, apollo learning
Marc-Antoine Métais, Apollo Learning © DR

A 26 ans à peine, Marc-Antoine Métais est déjà à la tête d'une entreprise en pleine expansion. Apollo Learning, la société de soutien scolaire et de tutorat pour les expatriés qu'il a fondée début 2012, va doubler son chiffre d'affaires en 2013.

Arrivé à l'université de Singapour en 2010 dans le cadre d'un double diplôme avec l'école Centrale Paris, il n'a même pas attendu la fin de ses études pour créer son entreprise. Aujourd'hui, celle-ci administre des cours à une centaine d'élèves de sept nationalités différentes. "Nous venons de créer une filiale à Hong Kong et nous prévoyons d'autres ouvertures en Asie", se félicite le jeune patron.

Mieux vaut en effet ne pas perdre de temps quand on habite Singapour. "Les autorités sont très exigeantes pour l'obtention d'un visa. Il faut être capable d'apporter des capitaux et de justifier très vite d'un salaire conséquent. Si au bout d'un an vous n'arrivez pas à gagner suffisamment, votre visa n'est pas renouvelé".

"Il faut être capable d'apporter des capitaux et de justifier très vite d'un salaire conséquent"

Mais pour ceux qui réussissent, Singapour est le paradis des entrepreneurs. "Il n'y a pas d'endroit au monde où c'est aussi facile de faire du business", jure Marc-Antoine Métais. "Tout est hyper organisé, chaque chose est à sa place et n'importe quelle procédure peut se régler sur Internet. Si vous avez une question, vous appelez un numéro spécial et vous avez une réponse immédiatement. Je n'ai jamais vu un seul fonctionnaire de visu". Constat identique pour le cadre de vie. "La ville est d'une propreté impeccable. Il y a zéro délinquance et pourtant pas un seul policier dans les rues". Mais des caméras de surveillance partout.