Les PME vont mieux

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Grant Thornton

Lentement, mais sûrement, les PME françaises retrouvent confiance. Le dernier baromètre européen du cabinet Grant Thornton, réalisé sur la base de 6 900 entreprises, souligne un regain d'espoir dans le tissu économique français. Une tendance qui confirme les signaux avant-coureurs déjà enregistrés sur le quatrième trimestre 2003.

En l'espace d'un an, le solde entre les entreprises tablant sur une hausse de leur chiffre d'affaires et celles tablant sur une baisse est passé en France de 24 % à 43 %. Cette brutale accélération permet aux PME françaises de revenir coller à la moyenne européenne qui s'établit, pour l'année en cours, à 44 %.

Au plan européen, ce nouvel optimisme est également perceptible en Italie, en Espagne ou encore au Royaume-Uni. En revnache, la confiance des patrons allemands reste très contrastée avec un solde négatif de -6 %. Une situation qui pourrait être handicapante pour la France, l'Allemagne restant son principal partenaire commercial.

Ce retour à la confiance chez les PME françaises se traduit par des perspectives de recrutement davantage volontaristes. Toujours selon le principe du solde (entre les entreprises tablant sur des embauches et celles tablant sur une stabilité ou une réduction de l'effectif), l'indicateur passe en un an de 5 % à 11 %. Sur ce terrain, la France fait mieux que la moyenne européenne (9 %).

Dossier

Création d'entreprise

Pour autant, tout n'est pas rose dans la situation actuelle des PME européennes. Trois grands problèmes sont mis en avant par les entreprises : le niveau du carnet de commandes, les réglementations et contraintes administratives, et le manque de personnel qualifié. S'ajoutent, pour les entreprises françaises, deux autres points noirs. D'une part, le délai moyen de paiement des factures clients qui s'établit à 57 jours dans l'Hexagone, contre en moyenne 55 jours au plan européen. D'autre part, la faible part d'entreprises exportatrices : 37 % en France, contre 44 % en Europe.