Le dossier du Journal du Management consacré à l'oganisation des fêtes de fin d'année en entreprise a suscité réactions et questions. Voici un extrait de quelques-uns des messages reçus. A bientôt.

ll est plus facile de vendre une bouteille de vin avec du foie gras que de rechercher, inventer, fabriquer un cadeau qui collera réellement à l'image que l'on veut véhiculer. Pour moi le consommable (à part le chocolat personnalisé) représente un budget que l'on met dans le caniveau. Le cadeau, c'est avant tout du plaisir."
(anonyme)

En ce qui nous concerne, de nombreuses sociétés nous commandent pour la fin d'année des massages cadeaux de 15 minutes pour leurs salariés ou leurs clients." (G. Kelaïdites)


Sans doute le cadeau culturel est-il appelé à un retour en force, à tous les niveaux sociaux, car nourrir la "bête" ne suffira plus très longtemps malgré la surenchère plus ou moins culturelle faisant référence à la gastro de terroir et à l'éco-exotisme ambiant. Une connaissance plus pointue des destinataires, sur le terrain professionnel comme sur le terrain privé est une ressource indéniable pour décider de solliciter les créatifs, plutôt que de faire son marché dans les standards communs...! Plutôt que de participer à l'érosion des particularités dans laquelle seuls les "Gigas-Store" se retrouvent ? plutôt que de couper la branche sur laquelle on est (encore un peu) ? Il y a un marché "générateur et fertilisant" à prendre, un peu plus haut que l'estomac. Sans doute les précepts de management doivent-ils évoluer de manière que le cadeau d'affaires ne soit plus une obligation stratégique mais une occasion stratégique." (G. Wibin)


Je voudrais savoir où peut-on se procurer ces tapis antiderapants pour la voiture ?" (V. Gryson)
La rédaction : les tapis antidérapants peuvent notamment se trouver sur le site Topkapi.fr. Ce site dédié aux cadeaux d'affaires et publicitaires les importe du Moyen-Orient.

Une réaction à l'article du Journal du Management N°10 consacré à l'Observatoire des présidents et directeurs généraux. Un Observatoire qui s'est penché sur la logique de transformation de l'entreprise.

J'ai lu avec grand intérêt votre article sur la gestion de l'entreprise. Comme dans tout projet de changement malheureusement, les présidents et directeurs généraux ont tendance à voir la transformation comme se déroulant essentiellement à l'extérieur d'eux (les employés, la technologie, les systèmes d'informations...etc). Personnellement, je crois que la première transformation à laquelle ils doivent s'attaquer est la leur. Car la connaissance qu'ils développent alors leur permet une meilleure empathie à l'égard de ceux qui composent l'entreprise et auxquels ils demandent de profonds changements." (R. Vaillancourt)

L'engouement pour la vie rurale se confirme : vous avez été très nombreux à réagir au dossier du Journal du Management consacré à l'art de se mettre au vert. Faute de pouvoir publier l'ensemble de ce courrier, voici les extraits de certaines réactions. Merci pour vos nombreux messages.

Je suis l'un de ceux qui s'est mis au vert. Après y avoir passé près de 25 ans, j'ai quitté la région parisienne pour les raisons que vous évoquez : embouteillages, stress, cherté de la vie, vie familiale difficile, vie dangereuse pour les enfants... Les loyers et coûts d'acquisition sont hors de prix en région parisienne : j'avais une maison de 125 m² sur 500 m² de terrain. Ici, à la campagne, j'ai 250 m² sur 1 300 m² de jardin. Les taxes d'habitation et les taxes foncières sont divisées par quatre. Ici, je paie annuellement ce que je payais trimestriellement en facture d'eau. En contre-partie, les activités socio-culturelles et les distractions de la ville sont absentes, c'est une autre façon de vivre, un rapprochement avec la nature et des loisirs plus sains. Mais attention, c'est un changement de vie radical, et il faut que votre conjoint soit prêt à cette nouvelle façon de vivre. Les difficultés pour s'accoutumer à ce profond changement de vie sont importantes. Nous nous sommes séparés, nous avons divorcé." (C. Kheloua)

Je viens de me plonger dans votre dossier intitulé se mettre au vert. Singulièrement, après l'échec relatif des mesures d'encouragement à ce type de démarche, il semble que les acteurs publics (l'Etat, les collectivités) s'intéressent à nouveau à ces questions. Pour preuve, l'idée de "télécentres" en zones rurales est inscrite dans le dernier "Ciadt rural" qui prévoit des aides dans ce sens. Par ailleurs, le ministre François Fillon vient de charger le Forum de l'Internet d'une mission sur le "travail à distance". Enfin, la Documentation française et la Caisse des Dépôts viennent de publier un ouvrage intitulé "Travail, réseaux et territoires - Repenser le télétravail? ", dont je suis l'un des deux rédacteurs." (S. Vincent)

Bravo à tous ceux qui osent se mettre au vert. Quarante ans est le bel âge pour les grands tournants. Consultante, mais plus âgée, je ne me vois pas quitter Paris bien que j'en rêve. Bravo encore à ceux qui le font." (L. Braun)

Intéressant votre dossier se mettre au vert. Etant Breton, Rennais plus exactement, je ne peux qu'être satisfait ! Rennes est une belle ville historique, entourée de forêts (240 000 hectares), avec des boutiques de mode aussi agréables qu'à Paris. En plus, il y a 20 % de moins de voitures en ville depuis l'ouverture du métro et le réseau routier à quatre voies est gratuit dans toutes les directions." (J. Bouaissier)