DOSSIER 
.
.

La journée type de...
Claude Racois (Silogic)
A la tête de la SSII Silogic,
Claude Racois s'est construit un emploi du temps à la minute près. Pour éviter les sollicitations
de ses collaborateurs, il cultive la délégation.
(décembre 2003)

Le culte de l'urgence
Les cadres et l'agenda
Michel Milcent (Xerox)
Cinq principes
A lire, à suivre

"Je ne suis pas irremplaçable et mon absence ne met pas en péril l'entreprise" soutient Claude Racois, PDG de Silogic, une SSII de 430 salariés ayant réalisé un chiffre d'affaires de 21 millions d'euros en 2002. Partant de ce principe, Claude Racois n'hésite pas à déléguer et à laisser beaucoup d'autonomie à ses collaborateurs. Une stratégie qui lui a permis de se construire une véritable "forteresse" qui protège un emploi du temps organisé à la minute près.

Sa journée type
8h00

 

Pour Claude Racois, le début de journée est consacrée au traitement des mails pendant une période d'une heure. "J'en reçois entre cinquante et cent par jour. Je n'y réponds pas systématiquement mais je prends des notes et en sélectionne une dizaine qui me demandent plus de temps de traitement."
9h00

 

 

Jusqu'à 10 h, le dirigeant de Silogic étudie les dossiers "fil rouge", ceux qui nécessitent un travail quotidien, comme les ressources humaines, le budget, la stratégie… "Je parcours également rapidement le courrier pour détecter d'éventuelles urgences." De 10 h à 12 h, le PDG se ménage une plage réservée aux rendez-vous extérieurs. "Je rencontre les clients, partenaires, prestataires, fournisseurs... C'est un bon créneau horaire pour éviter au maximum les embouteillages."

12h00

Claude Racois prend une heure pour déjeuner. "Lorsque je suis avec un client, j'essaie de ne pas rentrer après 14 h pour ne pas déstabiliser le reste de la journée."
13h00

Pendant une heure à nouveau, le dirigeant traite le courrier et ses mails. "Je consacre ensuite une heure aux autres dossiers fil rouge puis, entre 15 h et 16 h 30, j'enchaîne une nouvelle fois sur les rendez-vous extérieurs. C'est un autre créneau favorable pour éviter les embouteillages !"

17h30

A partir de 17 h 30, Claude Racois se consacre à ses collaborateurs et les reçoit en entretiens individuels de 15 à 20 minutes. "Je les vois au moins tous une fois par an." A 19 h 30, le PDG quitte son bureau en évitant au maximum d'emporter du travail chez lui.
 
Ses "gardiens du temps"
Mon bureau
"Presque personne ne vient me déranger dans mon bureau, sauf en cas d'urgence. Je vois les managers dans les couloirs et me déplace dans leur bureau."
Déléguer
"J'anime trois réunions mensuels de deux heures, pour le commercial, la stratégie et la production. Je délègue la plupart des dossiers et ne supervise que les points stratégiques. J'insiste beaucoup sur l'autonomie de mes collaborateurs."
Mon téléphone
"Le standard filtre tous les appels. J'utilise en général le téléphone pour prendre des rendez-vous, les conversations sont donc courtes. Mon portable est toujours sur messagerie, je l'allume quelque fois dans la journée pour écouter les messages. Seuls mes collègues et quelques partenaires ont mon numéro."

Ses "voleurs de temps"
L'urgence
"Des situations de crise, l'insatisfaction d'un client ou un problème interne, m'obligent parfois à tout chambouler. Dans ce cas, j'abandonne tout et reporte au lendemain ce que j'avais prévu pendant cette plage, ou je reste plus tard au bureau."

Un témoignage, une question, un commentaire sur ce dossier ?
Réagissez

 

Rédaction, Le Journal du Management


   
 
Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters
 
Revenir en haut