Management de projet : les 10 étapes clés J'examine la lettre de mission

La lettre de mission joue une place primordiale. C'est à partir de ce document que s'articule la gestion d'un projet de longue haleine. Prêtez-y attention.

Poser les bonnes questions

Les professionnels sont unanimes : l'avant-projet est crucial. Il doit permettre de préciser l'idée de départ et de vérifier l'opportunité du projet. De nombreuses questions doivent être abordées :

  • Quels sont les enjeux pour l'entreprise ?
  • Quels seront les débouchés ?
  • Quels objectifs veut-on atteindre ?
  • Quelle est la meilleure solution pour cela ?
  • Quels moyens sont alloués
  • Est-ce bon pour l'entreprise ? Pourra-t-elle le supporter en termes d'investissement financier et humain ? Quel est le retour sur investissement attendu ?
  • Quels seront les rôles et responsabilités des différents services participants ?
  • Doit-on se lancer maintenant ou serait-il plus opportun d'attendre ?

L'envie de réaliser au plus vite ce qui apparaît comme une bonne idée conduit parfois à négliger cette étape. Elle est pourtant stratégique car elle peut permettre d'anticiper d'éventuels problèmes, de trouver une solution plus adéquate que celle envisagée a priori, d'évaluer le retour sur investissement du projet et surtout d'arrêter ou de réorienter un projet qui s'avère, en fait, difficilement réalisable.

Du cahier des charges à la lettre de mission

Cette étude approfondie est généralement à la charge du comité de pilotage ou d'une équipe déléguée par le comité. Le contrat qui vous unit découle du cahier des charges établi à la suite de ce travail. 

Insistez pour avoir une lettre de mission formalisée

 

La lettre de mission précise le contenue de la mission, la stratégie mise en place, les responsabilités, les critères d'évaluation et le mode de communication. Insistez pour obtenir une lettre de mission formalisée et étudiez scrupuleusement ce document. Et si vous remarquez un point délicat, signalez-le avant d'entamer toute démarche, en proposant une alternative. Selon Martine Miny, "le chef de projet a un devoir d'alerte, même si en dernier ressort, c'est la direction de l'entreprise qui décide".