Anglais : un passeport pour l’emploi

Le classement EPI (English Proficiency Index) révèle une fois de plus la faible position de la France en matière de maitrise de l’anglais. Le groupe Education First place notre pays en 37eme position dans l’édition 2015, sur 70 pays comparés.

Ce classement n'est pas sans conséquences : la croissance économique du pays en pâtit. L'étude montre en effet qu'il existe une corrélation entre le niveau d'anglais d'un territoire et son PIB. Le décalage entre les entreprises avides de candidats bilingues et le niveau de ces derniers représente un frein économique pour les sociétés qui se développent à l’international. Elles recherchent des candidats qui sont capables de s’adapter à des environnements professionnels différents, se développant sur des modèles multilingues et multiculturels.

La maitrise de l’anglais est un critère sélectif dans seulement 15,3% des offres d’emploi. Dans ces cas là, rédiger un CV en anglais est une chose incontournable.

Néanmoins, professionnellement, la maitrise de  "la langue des affaires" se révèle être un atout lors d’une embauche. Le recruteur privilégiera, à compétences égales, le candidat qui maitrise le mieux la lange de Shakespeare.

Pour deux actifs sur trois, parler anglais est un atout dans la réussite de leurs entretiens d’embauche. De plus, 41% des actifs estiment que l’évolution professionnelle est plus aisée grâce à la maitrise de l’anglais.

Pour les cadres notamment, la connaissance de cette langue est davantage sollicitée pour évoluer au sein de grandes entreprises.