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24/12/01

Techno Flop 2001 : Les fournisseurs d'applications louées en ligne (ASP)

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L'année s'achève et la prochaine arrive avec un cortège de bonnes résolutions. A défaut de savoir quelles seront celles des ASP pour 2002, nous avons opéré un rapide retour en arrière sur 2001, au moment où tout un chacun croyait que l'hébergement d'applications louées allait bouleverser les modes d'accès traditionnels aux logiciels et créer de nouvelles opportunités, tant pour les éditeurs que pour certaines entreprises. Petit florilège du cru 2001...en attendant 2002.

Un marché réservé aux PME-PMI ?
Lorsque l'ASP est arrivé en France, les PME-PMI ont fait figure de terre promise pour les nouveaux conquérants du logiciel à la demande.

Disposant souvent d'équipes informatiques restreintes, avec cependant des besoins bien réels en termes de solutions applicatives, les petites et moyennes entreprises semblaient assez logiquement une cible de choix. Telle etait l'opinion clairement exprimée par les cabinets tels qu'Aubay en avril dernier et partagée par beaucoup, dont certains ASP comme par exemple Business at Work ou Virtual Computer .

Arguments ? TCO, rapidité de déploiement...
Importé d'outre-Atlantique, l'argument de la réduction du TCO (Total cost of ownership) a été le premier que les ASP, à l'instar de FrontCall, ont très pragmatiquement utilisé pour convaincre leurs prospects.
Un angle d'attaque d'ailleurs validé par les clients eux-mêmes, comme TLC. Autre argument, souvent corrélé au premier : la diminution du temps de déploiement des logiciels, là aussi reconnu comme un critère de choix par les entreprises elles-mêmes (Taxis Bleus). Pourtant, il semble que depuis peu le discours ait légèrement changé, tant chez les analystes qui se sont livrés à des sondages dans les entreprises (voir le livre blanc Cesmo ou un récent article de notre confrère Information Week) que dans la bouche des éditeurs eux-mêmes. Dernier avatar marketing ou signe de maturité, il semble que la prédictibilité des coûts devienne en effet à la mode.

Un marché en voie de structuration
Le salon ASP 2001, qui s'est tenu au mois de novembre dernier à Paris, a été l'occasion pour les survivants d'un secteur malmené de se réunir pour la première fois et de dresser le bilan de ces derniers mois (voir notre compte-rendu). L'absence des analystes aux tables-rondes a prouvé si besoin etait que le doute etait ancré pour beaucoup quant à la viabilité du marché, et que plus personne n'espèrait désormais de solution miracle. Certains ASP ont pourtant fait montre d'un optimisme tempéré, avec des démarches d'élargissement autour de leur métier, comme pour Soft2You, ou au contraire d'extrême spécialisation applicative, comme chez Sage.

La levée de certaines barrières dans les mois ou les années qui viennent (personnalisation des applications distribuées, sécurisation des données, haute-disponibilité, engagement fort de qualité de service continue, etc.) pourrait bien leur donner raison. C'est en tout cas notre voeu pour 2002...

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