La revue de presse en ligne

» Mozilla réaffirme l'indépendance de Firefox. Mike Shaver de Mozilla a pris la parole auprès de Cnet pour rappeler que Firefox demeurait résolument indépendant de Google malgré les remarques émises par certains observateurs jugeant le navigateur trop proche du moteur de recherche. Google génère en effet 56 millions de dollars de recettes pour Firefox. Chris Soghoian qui avait rédigé un post sur son blog pour souligner selon lui la relation très étroite entre Google et Firefox a été vivement critiqué sous la forme de commentaires et d'emails. Le rédacteur avait souligné qu'outre les importantes sommes versées, plusieurs ingénieurs de Google consacraient une part significative de leur temps à développer pour Firefox. Mike Shaver de Mozilla a répondu sur ce deuxième point, rappelant qu'aucun salarié de Google n'était rémunéré pour travailler sur Firefox et que le moteur de recherche ne contribuait pas de manière significative au code source du navigateur. En revanche, le stratégiste de Mozilla a mentionné des apports importants de développeurs de Google par le passé. Mais désormais, hormis Tony Chang travaillant sur la fonctionnalité anti-phishing, aucun salarié de Google ne serait un contributeur actif. La liste noire utilisée dans l'anti-phishing de Firefox est certes fournie par Google, mais Mozilla ne s'interdit pas au nom de liens financiers de faire appel à un autre fournisseur de blacklist, insiste à ce sujet Mike Shaver. La fonctionnalité de liste noire antimalware qui sera intégrée à la version 3.0 de Firefox sera fournie cette fois par stopbadware.org, un projet conduit par les universités de Harvard et d'Oxford. Google permet certes à Mozilla de gagner de l'argent et d'assurer son avenir, mais sans pour autant qu'il ne lui soit nécessaire d'endosser le rôle de vassal. [Lire]

» Bonjour madame, les clefs du PC je vous prie. Un article de la loi britannique (Regulation of Investigatory Powers Act) donne la possibilité aux forces de l'ordre de réclamer les clefs de chiffrement pour accéder à des données cryptées dans le cadre de dossiers liés au terrorisme. Et il est préférable de se soumettre à l'invitation de la police puisqu'un refus d'obtempérer peut se conclure, à une peine de prison de deux ans. Loin de faire l'unanimité, cette loi avait néanmoins été votée par le Parlement britannique, rappelle The Register. Et c'est une militante de la défense des droits des animaux qui en fait actuellement les frais. Après la saisie de son ordinateur personnel par la police en mai dernier, l'activiste dispose à présent de 12 jours pour livrer sa clef de chiffrement. La police soutient, et la militante le nie, que des documents chiffrés seraient stockés sur le disque dur de l'ordinateur portable. Motif de cette demande : détecter et prévenir tout crime. Une motivation qui selon elle permet de réclamer l'accès à n'importe quelle information dont la divulgation pourrait porter tort à l'intéressé. Sans avoir pu le vérifier, The Register rapporte que selon Indymedia, plusieurs activistes de défense des droits des animaux auraient été visés par des demandes policières analogues. [Lire]